Une bataille de sentiments

Je restais bloquée là, à la réaction de Seiya. Il était doux avec moi. Mais à la seconde d'après le voilà a utiliser le corps de sa sœur. Je crois bien que le dire dans tout cela, c'était ses paroles juste après avoir commis ce sacrilège :

-Pauvre fou....grâce à sa Saori et son sacrifice je commence à comprendre comment un Dieu doit se comporter...J'ai enfin accès à mon véritable pouvoir que j'ai tant recherché. Yami....Edo Tensei...les villages...Hebi...Je vais tous les faire plier devant moi. Je vais devenir l'homme...non...LE DIEU QUI VA FAIRE RÉGNER DANS CE MONDE. Presque la totalité de mes ennemis ont disparus. Seigi l'ancien Hokage, Saori, La traitresse de Maigo qui est morte. Konoha, Uzushio, Kumo, Iwa ils ont tous perdu de leur pouvoir. Je sens que je m'approche de la puissance tant souhaité!!! 

Je restais là, rageuse mes poings se serraient, j'aimais Seiya et c'était justement pour cela que j'allais le stopper. Il venait d'attaquer son père, je restais stoïque quelques larmes commençaient à trahir mon expression d'indifférence :

-Père...j'ai gagné!

Il avait gagné ? Mais qu'avait-il gagné à par un combat stupide ? Rien. Absolument rien. Toute les techniques de Saori, les avait-il maintenant lui aussi ? Sa rapidité ? Ca façon de bougé... J'étais confuse mais j'étais aussi triste, triste de voir jusqu'où la folie de Seiya était allé quand je n'étais pas là. C'est à ses derniers mots que j'ai réagis, je n'étais pas loin de lui, à quelques pas à peine.

-Donc tu veux savoir pourquoi je fais tout ça? Car je vais effacer toute part d'humanité en moi pour enfin accéder à la place de divin! Je n'ai que faire de ma famille!

-Sûrement pas. Si tu n'as que faire de ta famille, tu n'as que faire de moi aussi alors ? Seiya...

Ma voix était sèche et mon poing remplis de chakra, je venais de mettre une énorme droite à Seiya. Des larmes coulaient sur mes visages, je le regardais froidement et en colère. Son corps contre le sol, je le chopais par le col alors que ses gouttes d'eaux salés, coulaient sur mes joues finissant leurs chutes sur le visage pure du chef de l'akatsuki.

-QU'EST CE QUI TE PREND SEIYA HEIN ? Tu trouves pas que tu en as déjà assez fait... J'ai perdu beaucoup de personnes ses derniers mois. Alors s'il te plait... Pas toi.

Je le relâchais puis repartis,  son père tendait la main vers moi, je frappais dedans avec mon genoux. Mon hora était meurtrière, mon regard trompait tous cela, j'étais triste et je pleurais encore et encore parce que non, pas lui, je ne voulais pas qu'il perde son âme, son humanité. J'ai vu des gens mourir, j'en ai vu plein que ça soit quand j'étais du côté des villages ou du côté de l'akatsuki. J'étais toujours été très calme, toujours été patiente mais là, c'était trop. Je dis en colère, d'une voix séche, froide :

-Seiya, pendant que j'étais entrain de m'occuper de ce qui se passait ici... Ma sœur est morte et je n'ai rien pu faire.

Je soufflais avant de me retourner vers lui. Je ne bougeais plus, mes poings étaient serrés, je pleurais de tristesse et de haine. Ma tête était baissé et je devais l'avouer j'étais furieuse, j'étais en colère contre tout ce que venait de se passer. J'étais aussi en colère contre moi-même pour ne pas avoir protéger ma sœur, c'était un mal être que je hurlais à ce moment là. L'idée de l'avoir perdu, l'idée que ma sœur était morte, l'idée de redevoir tuer mon frère, l'idée que Saori était décédée. C'était beaucoup... Beaucoup trop.

-POURQUOI ? POURQUOI TU FAIS TOUT CA SEIYA ? POURQUOI TU ES COMME CA ? TU N'ES PAS UN DIEU. TU NE SERRAS JAMAIS UN DIEU CAR CA N'EXISTE PAS DANS CE MONDE, IL N'Y NI DIEU, NI QUELCONQUE DIVINITÉ. NOUS SOMMES RIEN D'AUTRES QUE DES HUMAINS QUI VIEILLISSENT ET QUI MEURENT UN JOUR OU L'AUTRES. ET TU N'ES PAS UNE EXCEPTION, PERSONNE EST UNE EXCEPTION. MA SOEUR AVAIT 10 ANS ET ELLE A DEJA RENDU SON DERNIER SOUFFLE. PERSONNE N'EST IMMORTELLE SEIYA. RENDRE TOI CELA DANS LE CRANE BORDEL... TU VEUX DEVENIR QUELQU'UN D'IMPORTANT ALORS OCCUPE TOI DES GENS QUI SONT AUTOUR DE TOI, RESTE FIDÈLE A TON OBJECTIF DE DÉPART PARCE QU'UNE VIE SANS PERSONNE AUTOUR CE N'EST PAS UNE VIE. TU COMPRENDS CA ? DIS-MOI QUE TU LE COMPRENDS ?