La journée était plutôt banal, dénué de toute excitation jusqu'à ce qu'on me confie une mission. Il y aura, selon mes informations quelques problèmes à l'académie. En effet, les élèves d'une classe deviennent petit à petit incontrôlable et leur professeur ne se sent pas du tout en sécurité. Jour après jour, ce même problème continue et le professeur est prêt à arrêter d'enseigner à cause de ces gosses trop turbulents.
Une fois, averti de la situation je me rends sur place pour voir ce qui ce passe. Effectivement, en arrivant, je vois tous les élèves de la classe entrain de martyriser leur prof. Celui-ci a peur d'eux en raison de leur nombre et ne peux rien faire. En ce moment même, ils sont en train de le ligoter à une chaise et veulent tester des techniques sur lui.
Je rentre alors par l'une des fenêtres ouverte et tous les yeux se tournent vers moi. L'un des enfants est un peu plus costaud que les autres. Il semble fier et un peu hautain. C'est sans doute le petit chef de la classe et celui qui a entraîné les autres élèves dans sa bêtise. Il me regarde et bien qu'il semble un peu impressionné par ma carrure me fait face.
Eh le grand, c'est ma classe ! Dégage !Je rigole et le gamin semble vexé.
Je suis un lion, tu ne me feras pas dégager comme ça. Je le pousse alors de ma main droite et les autres élèves m'ouvrent le passage. J'approche alors de leur professeur et le détache. Venant dans mon dos, le gamin m'attaque. Je me retourne et lui attrape la jambe avec laquelle il voulait me frapper. Le pauvre petit se retrouve la tête vers le bas, ballant et humilié devant ses camarades.
Tu peux rien faire gamin, si tu veux pas que je te tape. Nan, si vous tous ne voulez pas que je revienne vous frapper alors arrêtez de martyriser votre sensei. C'est la dernière fois que je le dirais.Je lâche le petit qui tombe la tête la premier sur le parquet et commence à m'en aller. Le professeur me remercie tout de même d'un hochement de tête et il semble soulagé. En effet, le jeune enfant est marqué par mon intervention et a peur que je revienne. Je l'ai humilié et lui inspire la crainte. Ainsi, je suis persuadé qu'il ne recommencera pas de sitôt.
Je m'en vais alors, tranquillement comme si de rien n'était. Une première mission plutôt simple pour un grand gaillard comme moi. Finalement, cette journée peut tout de même être pas mal du tout.