Entrainement Force

Il faut que je devienne plus fort. C'est la réalité, sinon comment pourrais-je prétendre vouloir l'être. Enfin, il faut que je m'entraîne.

J’errais dans les rues de Kumo jusqu'à ce que cette idée me traverse l'esprit. Je fais alors un effort pour me souvenir d'où se trouve le terrain d'entrainement puis je pars dans sa direction.
Après m'être perdu trois fois, je trouve enfin le terrain. Tout est calme et apaisant. Aucun bruit si ce nez les oiseaux qui chantent. La place est libre il n'y a personne. J'avance vers un mannequin en bois.

Je lui donne une volée de coup de poing. Bien en rythme je suis plus à l'aise. Je parviens à le briser au bout d'une vingtaine de coups de poing mais maintenant mes phalanges sont douloureuses.

J'ai pas mal, j'ai pas mal, j'ai pas mal !

En me persuadant que ce que mon corps me dit est un mensonge je fais un peu abstraction de la douleur. Je retourne alors près d'un second mannequin et lui assène une rafale de coup de poing. Cette fois-ci, il ne me faut pas moins de 25 coups de poing pour réussir à le briser. Mes poings sont en sang et je souffre. Cependant, je n'ai pas dit mon dernier mot. En venant, je m'étais assuré de briser au moins trois pantins alors je le ferais.

Je me met en face du dernier mannequin et marque un temps de pause avant de le frapper à cause de la douleur que je ressens aux phalanges.

Je suis un lion, je ne peux pas m'arrêter là, JE SUIS UN LION !

C'est comme si la folie s'était emparé de mon corps. Je frappe comme un dingue sur le bois et brise le pantin en 17 coups de poings exactement. C'est une réussite pour moi. Cependant, en plus du sang qui ruisselle de mes poings, mes phalanges sont maintenant bleues et gonflées. Je décide alors de m'arrêter là pour aujourd'hui et je retourne au village. Malgré que mes mains soient devenu inutilisable pour le moment vu la douleur, je garde le sourire car je sais que j'ai progresser.

Ok +10

Nouvelle journée, nouveaux objectifs.

Encore et toujours dans ma quête de puissance, je me dis qu'il faut bien que je devienne plus fort. Ma force n'est pas vraiment ce qu'elle devrait être vu ma carrure. Alors, je vais m'infliger un bon entraînement. J'aime bien utiliser l'environnement pour me perfectionner et je pense faire de même aujourd'hui.

Je suis alors assis en tailleur sur le toit d'un bâtiment. Pensif, je cherche encore quel moyen serait le meilleur pour devenir plus fort. Je vois une pelle apposée contre un mur et cela me donne une idée. Je me dirige alors vers celle-ci et demande à son propriétaire s'il est possible que je l'emprunte.

Mais bien sur, va s'y mon garçon !

Les habitants de ce village sont vraiment géniaux. Quand je suis arrivé j'ai eu peur de me faire un peu rejeté par les natifs. Finalement, ils me considèrent comme l'un des leur et j'en suis honoré.
Donc j'emporte la pelle et sort du village. J'arrive près d'une dune et me met en tête que je vais la déplacer mais uniquement en la creusant. Je donne alors des grands coups de pelle dans le sable et le déplace comme je peux. A chaque fois, c'est plusieurs kilos de sable que je déplace. C'est dur et très lourd. Pourtant, je n'abandonne pas. Coup après coup, la dune diminue et mes forces s'épuisent. Il m'est impossible de renoncer.

Je continue alors sans relâche. La dune de sable à dû baisser d'environ trois-quart de sa taille initiale et pourtant je n'en vois pas le bout. Maintenant, je n'arrive quasiment plus à porter de sable sur la pelle. Mes bras trembles, mes jambes ne me portent plus et j'halète. J'ai comme l'impression que mon corps va s’effondrer et pourtant, ma détermination est intact.

Enfin, pour le moment. En effet, le vent se lève et de puissantes rafales viennent me fouetter ainsi que les alentours. Je met mon bras droit devant mes yeux et je les fermes. Le sable me pique mais je tiens la pelle pour ne pas la perdre. Pendant plusieurs minutes je reste dans cette position.

Puis c'est l’accalmie. Le vent ne souffle plus, je place alors mon bras le long de mon corps et j'observe ce qu'il y a autour de moi. Un spectacle apocalyptique.

La dune que j'avais presque fini de "déplacer" est revenue dans sa totalité à sa place initiale. Je suis ébahit, j'en crois pas mes yeux. Je dois tout recommencer, car non je n'abandonnerais pas. Cela m'est impossible et ce même si le sort s'acharne sur moi comme maintenant.

Je prend alors la pelle à deux mains et fonce sur la dune. Avec plus de vigueur, plus de hargne et surtout en faisant abstraction de ce que me dis mon corps. Je ne m'écoute plus, je suis focalisé sur mon objectif. J'ai mal, mon corps entier tremble, tous mes muscles se tétanisent petit à petit et pourtant je continue. Je persévère comme n'importe quel lion digne de ce nom l'aurait fait.

Je parviens tout de même, dans la douleur à finir de déplacer cette dune. Je ne me repose cependant pas. Il faut que je rentre au village et une fois là-bas, je rend la pelle à son propriétaire. Plein de transpiration, le corps détruit, les muscles contractés et exténués, je rentre chez moi afin de me reposer pour de bon.

Encore un bon entraînement comme je les aime. Le genre qui te laisse k-o. Ensuite, je garantis qu'on apprécie d'être allongé et de rien faire.

+ 10

Comme d'habitude, nouvelle journée rime avec nouvel entraînement pour moi. Je me dirige vers le terrain d'entraînement, une gourde d'eau en main et une rage de lion.
Là, je trouve une énorme pierre. Je commence par la soulevée, elle pèse sont poids et je galère beaucoup. Pourtant, je ne m'arrête pas à cet essai. Je la soulève une nouvelle fois puis je me baisse sur mes appuis pour finalement la lâcher. Je réitère l'expérience 10 fois et en fait 4 séries comme ça. Les muscles de mes bras et surtout de mon dos me tirent. Je tiens pourtant et je m'arrête pour boire un peu. Une fois la gorge réhydratée, je repars au labeur.

Cette fois-ci, je m'allonge sur le sol et soulève la pierre au dessus de moi. Je plie mes bras et les tends pour développer mes bras et mes pectoraux. Ainsi, j'en effectue 10 répétitions 4 fois non sans peine. Tout le haut de mon corps me fait souffrir. Mes muscles sont tétanisés et pourtant je n'ai pas fini. Je me mets debout et place la pierre sur mes épaules. Je fais maintenant des squattes toujours avec le même nombres de répétitions et de séries.

Je suis fatigué, mes muscles me font mal, je n'arrive même plus à levé les bras et pourtant je suis heureux. Je sens que j'ai bien travaillé et c'est le principal, je peux donc rentrer chez moi.

+ 10

Le jour se lève et je suis déjà sur le terrain d'entraînement. Voilà ce qui fera la différence lors du prochain examen chuunin. Je suis motivé et j'ai la rage de vaincre. En ayant un rang plus important, je pourrais encore mieux aider les habitants de mon village. Je pourrais surtout, les protéger d'une meilleure façon car je serais encore plus puissant. C'est ce qui me motive le plus en réalité. La puissance n'est rien pour moi en tant que tel. Par contre, elle prend une vraie valeur une fois qu'on l'associe à la protection. Car, je pense que de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités.

Je suis alors seul, dans le petit matin. Je m'échauffe assidûment puis une fois que mes muscles sont bien réveillés, je démarre l'entraînement. Il y a deux barres métalliques parallèles en hauteur. Je m'y accroche et exécute 20 tractions. Je suis impressionné par ce résultat et content de moi. Ensuite, je fais 30 pompes, celles-ci sont plus difficiles mais je résiste plutôt pas mal. Ensuite, je retourne aux tractions. J'en fais 15 cette fois-ci et dans la foulée je me mets au sol afin de faire autant de pompes. Encore une fois, je galère. Mes muscles tremblent de plus en plus mais je dois continuer, encore et toujours sinon je ne progresserais pas le moins du monde. Je m'accorde alors 1 ou 2 minutes de pause puis recommence mon labeur. Je me hisse aux barres métalliques et effectue 10 tractions. Les 4 dernières sont vraiment très difficile et j'y parvient uniquement grâce au mental. Puis, je me lâche tant j'ai mal au bras et recueil toutes mes forces pour faire les 10 pompes nécessaire. J'en peux plus, je n'arrive plus à lever les bras. Je prend cette fois-ci  5 minutes de pause.

La deuxième partie démarre aux chapeau de roues. Je fais avec aisance 3 séries de 50 abdominaux classique puis autant d'obliques. Au final, toutes ma ceinture abdominale me brûle, c'est insupportable mais c'est pour le village donc je tiens. Je bois un peu et fais une nouvelle pause avant d'en finir pour aujourd'hui.  Pour clôturer la session d'aujourd'hui, je récupère la pierre que j'ai utilisé il y a deux jours et effectue des squattes. Quatre séries de cinquante répétitions ont définitivement raison de moi. Je m'écroule après avoir lâcher le rocher. Une fois au sol, j'attends d'avoir retrouver des forces pour me relever et rentrer chez moi suite à un tel entraînement.

+10