Entraînement de vitesse - Akito Ushiha

Akito était assis sur un des toits du village de Kumo, sous la nuée d'étoiles qui parsemaient le ciel. Il faisait nuit. Et cette nuit, il ne parvint pas à dormir, comme à son habitude. Son rythme de vie était nocturne alors quitte à ne pas dormir, autant que cela lui soit productif se dit-il. Il sauta du toit et descendit par la gouttière de la maison. Une fois les pieds au sol, il fit quelques semblants d'étirements car il détestait les faire, considérés comme une perte de temps. Ainsi, il se mit à courir comme un dératé. Au bout de plusieurs minutes, les poumons en feu, les muscles endoloris il s'assit au sol. L'échauffement était physique mais se défouler ainsi lui faisait du bien et lui permettait de conserver une certaine rigueur pour la suite.

La suite.. En silence, Akito mit des poids d'eau à ses chevilles, à sa ceinture et à son buste. Il prit des poids de plusieurs kilos qu'il maintient sur chacune de ses épaules. Il mettait la barre peut-être trop haut, mais c'est ainsi qu'il fonctionnait. Un pas, difficile, puis les suivants, plus simples. Akito fit à plusieurs reprises le tour du village, plusieurs heures durant, trempés de sueur mais la volonté comme seul moteur. Une fois qu'il pensait son entrainement terminé il déposa tous ses poids. D'un coup d'un seul, il se sentit d'une légerté insoupçonnable et ses mouvements devinrent plus fluides.

La lune était vraiment haute, et vraiment belle. La nuit et sa noirceur, vraiment profonde. Et Akito se sentait vraiment mieux. Ca y est, ses entraînements avaient commencés. Il se remit à courir et faire un ultime tour du village pour le contempler cette fois, ce qu'il n'avait pas prit le temps de faire auparavant. Magnifique, le voile de la nuit amplifiait sa beauté initiale. La légerté persistait malgré la fatigue des muscles. Sa rapidité avait accrue. Il clôtura cette nuit par un sourire très discret. Satisfait de cette nuit.

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Assis sur le rebord du toit, Akito scrutait les derniers mouvements du village et ses derniers habitants. La nuit tombait, doucement et le voile de l'ombre se déposait sur les montagnes environnantes, et le voile de l'ombre se déposait sur les maisons de Kumo. Un petit vent se leva avec la Lune et la tranquilité fit place à un silence complet, pesant dans l'atmosphère mais léger dans l'âme. Akito descendit du toit, sautant cette fois-ci de balcon en balcon. Ce soir, il allait courir. Il y avait prit goût, courir sous les étoiles, se sentir minuscule, penser au monde... La solitude et la nuit le rendait un peu philosophe. Il se sentait lucide et ses mouvements fluides. Une fois les pieds au sol, Akito mima des étirements qu'il n'aimait toujours pas faire. Ainsi il commença à courir, à faire son tour du village. Kumo était une ville magnifique qu'il aimait prendre le temps d'observer. Parfois, une mèche de cheveux trempées lui passa devant les yeux, mèche qu'il ôta d'un mouvement. En courant il songeait aux montagnes, songeait à une vie d'ermite, loin de tout, loin des guerres... Le tour d'achauffement est terminé. Akito prit quelques poids d'eau comme à son entrainement précédent, les plaça et recommença à courir, à un rythme plus soutenu cette fois. Akito remarqua que sa vitesse avait prit de l'importance et ce, même malgré les charges. Plusieurs heures de douleur parcourues, le souffle court il ralentit doucement. Il laissa tomber les poids lourdement dans la poussière et alla s'asseoir un peu plus loin. A bout de forces, il espérait fortement que sa persistance physique l'amènerait à une vitesse accrue. Au milieu de la rue, Akito ferma les yeux, sentant doucement le vent sur son visage. Toujours en gardant les paupières closes il s'alluma une cigarette, il tira quelques bouffées sans même l'enlever de ses lèvres, et sans s'en rendre compte, laissa sa conscience vagabonder afin de s'endormir avec légerté.

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Comme à son habitude Akito se réveilla en un sursaut, son corps avait apprit à se réveiller pour s'entrainer. Son corps peut-être mais sa volonté était loin cette nuit, tellement loin... Dans les plis de son vêtement, des cendres de cigarettes, des braises...
Akito se leva comme après une consommation excessive d'alcool, le regard brouillé, l'état d'âme un peu amer, nonchalamment. Il lutta contre son envie de se rendormir, et ce de toute sa volonté. Il ne regarda pas le ciel étoilé cette nuit, la seule chose qu'il voulait faire c'était ce fichu exercice, pour être débarrassé mais en le faisant sérieusement toujours, évidemment. Non loin de lui, il avait plaçé de nouveaux poids. Ceux-ci était fait en métal, le même métal que celui qui compose les poids de musculation. Par un simple clic, il en entoura autour de ses chevilles, de sa taille et deux épaulières faites de métal, sur mesure lui appuyant sur les épaules. Il repensait à la façon dont il avait obtenu ces poids : Obligé de se métamorphoser en un proche d'un artisan du village pour qu'il lui confectionne tout ceci gratuitement. Akito sourit. Debout sur le bord du toit, il alluma une cigarette qui trainait pas loin de l'endroit où il avait l'habitude de s'endormir. Il la déposa sur le bord du toit et se lança le défi de finir son exercice avant que celle ci ne se consume, sans trop de conviction mais avec suffisamment de motivation pour se stimuler.

Sur ce, Akito sauta au sol au même endroit que d'habitude. En un saut, un seul, atterrissant dans un nuage de poussière. Il s'étira vraiment cette fois, prit quelques minutes pour s'appliquer. Au niveau d'exercice qu'il s'imposait, un claquage était rapidement arrivé. Puis tout de suite, se motivant énergiquement, il commença à courir à un beau rythme. Satisfait de sa rapidité il constata que les poids haussaient réellement le niveau de ses exercices. Mais il y croyait. Il devait se donner les moyens d'y arriver. Chaque pas était lourd et pénible, chaque souffle lui tapa dans la poitrine comme le souffle d'un dragon. La nuit était froide et chaque respiration était comme une vive douleur dans le diaphragme. A une allure soutenue Akito fit le tour habituel du village de Kumo, de plus en plus vite à chaque tour il se forçait à pousser plus loin ses limites. Il trouvait sa progression folle et il jubilait de se voir ainsi aussi rapide et endurant. Puis il hôta l'idée de sa tête et se concentra sur son effort physique. Quelques heures plus tard, quand le corps d'Akito criait famine il ralentit pour finir par se reposer en haut d'un toit sur une partie de la ville qu'il ne connaissait pas. Avec un bol de ramens froid, acheté il y a un moment déjà Akito se posa. Il se libéra de ses poids qui retombaient lourdement sur le sol et dégusta le temps qui passait, dégusta l'obscurité, dégusta les étoiles, enfin, comme il dégustait ses ramens, doucement et avec passion. Akito en avait même oublié sa cigarette, consumée depuis très longtemps. Le challenge impossible, seul prétexte pour ne pas fumer avant l'entrainement. Ainsi, il admira la vue, admira la chance que l'existence lui donnait et pensait déjà à l'utilité de ses entrainements une fois sur le champ de bataille qui, au fond de lui le terrifiait.

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Comme d'habitude, Akito se leva, un peu lassé cette fois. Akito n'avait pas le moral, pas du tout. Des vieux démons lui avaient rendus visite cette nuit. Il devait faire abstraction. Comme à chaque entrainement, il plaça sans vraiment de vigueur les poids autour de leurs emplacements habituels. La motivation n'était pas au goût du jour. Akito se posa sur le bord du toit et tira une cigarette de sa poche afin de se redonner du baume au coeur. Il prit le temps de la fumer doucement, de voir la fumée partir dans l'atmosphère...
En un mouvement il se leva, descendit du toit au même endroit que d'habitude et s'étira vraiment. Des questions plein la tête , à chaque douleur du passé il accélérait encore un peu plus. Akito fit le tour du village, comme d'habitude, plus lassé qu'il ne l'avait jamais été lors de ses précédents entrainements. Il força sur sa vitesse, se poussa à se dépasser en n'oubliant pas son objectif de progression. Des heures durant Akito courut, et une heure de plus qui plus est, sans remarquer Akito s'était perdu dans ses pensées. Suant, déprimé, Akito s'assit à l'emplacement même ou il s’arrêta de courir. Personne dans les ruelles, comme d'habitude. La solitude comme seule amie, comme d'habitude. Les poids relâchés, Akito alla gamberger dans la forêt pour écrire et se vider la tête.

Lol Akito ton entrainement de vitesse est fini tu as atteint le max. En compensation de je te monte une autre stats pour cet entrainements

Je n'ai appris que récemment de l'existence de statistique maximum par grade. Ce qui est logique, en soi. En tout cas, merci pour ce geste.

Akito, je te l'ai dit plusieurs fois, lis attentivement les règles. è.é