Une rencontre ouvre toujours une nouvelle porte

Je me mis à faire quelques brases après notre petites discussion sur nos passés respectifs. Kiminari était quelqu'un de gentille en fin de compte et cela même si elle à voulu se la jouer dur à cuir au début. C'était normal au final avec l'insécurité constante de notre monde. Comme quoi, il ne faut jamais se fier à la première impression, ou du moins très peu. Elle ne tarda pas à reprendre la parole en me demandant pourquoi j'avais décidé de m'arrêter là, dans ce pays. Pour dire vrai, il y avait tellement de raison à cela que je ne pouvais vraiment dire pourquoi.

« vrai dire... c'était plus par la force des choses qu'un choix. D'abords Suna car j'ai été sauvé de la mort par les ninjas du pays du vent et ensuite Konoha Pour permettre à me petit frère de rentrer chez lui, son père était originaire de ce village. Il y à aussi le fait que j'avais promis à une fille de konoha qui m'avais soigné après un terrible affrontement de l'aider à retrouver sa famille. »

Voilà, en repensant à Aî, je plongeais dans une certaine nostalgie. Je me rappel encore nos aventure, comment nous nous somme croisé et comment nous nous sommes affronté. Notre séjour à Oto accueilli par le Otokagé lui même. C'est vrai qu'en ce temps là, je ne pouvais pas le sentir ce Kakashi, mas avec le temps nos rapports ce sont améliorés. Maintenant j'étais à Konoha et pou rien au monde je ne quitterais cet endroit. C'est comme ça et ça ne changera pas.

« Je ne suis peut être pas originaire de ce village, mais pour moi, c'est ma maison et je l'aime. Je m'y suis attaché et j'ai beaucoup appris avec les gens d'ici. C'est un peu comme avoir trouvé sa place dans le monde... c'est bien ce que tu cherche non ? J'espère que tu la trouvera... Si t'as du mal je pourrais t'aider ! »

Je lui lança un autre sourire à la fin de ma phrase. Si elle passait son temps à voyager, elle devait passer très rapidement de pays en pays en ne passant que très peu de temps dans le même lieu. Ce qui voulait dire qu'elle était seule, pas t'attache, pas d'amis. La solitude, je la connaissais et je la détestait tellement. Je savais à quel point c'était dur de vivre seul.

Notre petite discussion était plutôt agréable et se passa sans accros. Kiminari se dirigeait vers la rive afin de sortir de l'eau. Ses sous-vêtements mouillés laissaient apparaitre encore plus son corps et en le remarquant, je ne pus m'empêcher de détourner le regard gêné par la situation. Elle se rhabilla et se tourna vers moi pour me dire qu'elle apprécierait un peu de compagnie, mais seulement sur les routes avec elle. Ce n'était clairement pas le genre de personne à rester dans un endroit sans bouger. Je comprenais clairement et c'était totalement normal. Elle tenait à sa liberté, pourtant moi même attaché à mon village, je ne me sens jamais enchainé ou en prison. Tout au plus je me sens quelque fois étouffé par l'énorme boulot que j'avais à faire, mais cela ne me dérangeait pas plus que ça. En fait la liberté était quelque chose de très abstraite puis ce qu'elle prenait une définition différente en fonction des individus.


«Je pourrais très bien te suivre, mais cela reviendrait à abandonner la place que moi même je me suis trouvé dans ce monde... Et puis tu sais, ici on compte sur moi et plusieurs personnes on perdu la vie en me confiant une tâche importante... Celle de protéger Konoha... Même si je ne compte pas m'arrêter à Konoha, je compte bien faire en sorte que tous les enfants, les familles puissent connaître des jours heureux sans avoir à être déchirées par la guerre et la haine »

Je me dirigeais aussi vers la rive afin de me sécher, je pris mes vêtements que j'enfilais avant de regarder dans la direction de Kiminari. .

« Alors tu vois... Il me serait incapable de trahir ceux qu m'ont tant fait confiance... Mais si un jour tu t’ennuies et que t'as besoin de parler ou que tu repasse dans le coin, tu pourrais venir à Konoha, je serais ravie de te recevoir... t'as juste à demander à voir Ishi je suis plutôt connu dans ce village sans vouloir me vanter. »


Avec mon sourire habituel ma phrase pris une fin plutôt drôle. Il était maintenant tant de se dire au revoir je présume... Pourvu qu'elle réussisse dans sa quête.