Laboratoire d'Akira - Opération spéciale

Je me levais tranquillement, décidant pour une fois de ne pas me nourrir. Pourquoi me demanderez-vous ? Car je vais subir une importante opération. Pour ne pas vous mentir, mon état de stress était palpable. J'avais peur car j'avais toujours détesté les opérations. Elles me faisaient peur… Car je savais qu'elles pouvaient être mortelles. Et l'une de mes plus grandes peurs étaient de mourir autrement qu'en servant mon pays. Je n'aimais déjà pas mourir, mais mourir d'une mort aussi bête ! … Ce serait un comble ! Je doute que vous puissiez comprendre l'esprit d'un ninja tel que le mien, mais mourir pour protéger son pays est le plus grand honneur que l'on pourrait me faire.

Quoi qu'il en soit, j'avais reçut une lettre la veille qui me disait de rester a jeun après le repas de midi car il fallait rester environ douze heures sans manger afin que l'opération comporte le moins de risque possible. C'était un honneur pour moi d'acquérir une telle puissance avec l'accord de mon Kage par écrit ! Il voulait m'accorder la puissance cachée d'Oto : la maîtrise du son. Il me fallait pour ça suivre une opération pendant laquelle on intégrerait un mécanisme qui me permettra de maîtriser cet élément si particulier. C'est avec la boule au ventre – qui était vide, rappelons-le … Un exploit pour un gourmand tel que moi – que je sortis de chez moi et me dirigeais en direction du laboratoire, l'endroit ou l'opération aurait lieu – et non pas l'hôpital pour des raisons pratiques.

Arrivé au laboratoire, une équipe de ninjas médecins étaient déjà présents et m'accueillaient avec le sourire aux lèvres. L'un deux me dit même que j'étais un cas intéressant, le premier depuis longtemps … ! Le stress augmentait encore et je me forçais un sourire crispé, me rassurant en me disant que tout se passerait on ne peut mieux. On m'allongea sur une table d'opération et on me mit une sorte de masque à gaz, en m'expliquant qu'il s'agissait d'un masque qui diffusait des odeurs anesthésiantes. Je sombrais dans l'inconscience assez rapidement, maintenu en vie à l'aide d'une machine qui faisait battre mon cœur artificiellement.

Je me réveillais quelques heures après, à l'hôpital, dans une salle de réveil. On me débrancha de toutes ces machines dont j'ignorais le nom et dont je n'aurais pu me servir et l'on me fit faire quelques tests. Mon corps avait accepté le mécanisme : je maîtrisais dorénavant le son. Je me remis de mes épreuves et mangeais comme je n'avais jamais manger avant de me diriger vers le terrain d'entraînement, décidé à apprendre de nouvelles techniques.