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Le désespoir est le commencement de la folie [Eizo]

Meï Nishimura

Fiche du shinobi
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Meï Nishimura
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Sam 2 Sep 2017 - 14:01
Meï Nishimura





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Je n'entends rien... Mon esprit a divaguer pendant pas mal de temps... Je commence à percevoir du bruit... De l'eau ? Les yeux fermés, je tente de percevoir le son avec plus de détails. Allongée sur la plage, je ne sens pas encore l'eau qui me frappe les jambes et les quelques rares vagues qui viennent toucher la taille et les pointes de ma longue chevelure rosée... Le soleil semble pourtant lever mais je ne ressens pas encore chacun des éléments qui m'entoure. Ma respiration semble saccadée avant de se régulariser. Petit à petit, je recommence à entendre ce qui m'entoure... A sentir le sable et l'eau... A me rapprocher de la réalité... En quelques minutes, je finis par ouvrir les yeux et je prends une grande inspiration comme si je venais de me réveiller d'un cauchemar. Je me suis redressée et je regarde autour de moi... Apercevant le soleil, je finis par lever mon bras afin de protéger mes yeux du soleil. Je ne sais pas encore si j'ai chaud ou froid. A vrai dire, je sais pas où je suis. Je me redresse simplement et je regarde autour de moi. On dirait que ce lieu m'est familière. Je reste debout et je tourne doucement sur moi-même afin d'essayer de repérer le lieu. Je plisse le front et je me demande où je me trouve. Trainant un peu des pieds, je finis par m’effondrer. Combien de temps j'ai été absente ? Suis-je seulement en vie ? Mes jambes tremblent lorsque j'essaie de me lever... Mais qu'est-ce qui se passe ?

Que s'est-il passé ? Je reste alors à genou sur le sable tandis que je frissonne sous le vent montagneux du pays. Ce froid... Ce vent... Tout me semble familier et pourtant si étrange. Je prends le temps de calmer ma respiration et je ferme les yeux. Je respire calmement et je pense à ce qui s'est passé la dernière fois que j'ai ouvert les yeux. Il m'a fallu plusieurs minutes pour retrouver ces images. Je me revois alors répondre présente à une mission que Tsubasa m'avait imposé et machinalement, je pose ma main gauche pour venir caresser mon omoplate droite. Comme si j'avais espèré que cette satanée marque disparaisse. Mais en glissant mes doigts dessus, je le sens bien ancrée. Suis-je donc en vie ? Rapidement, cette question s'enfuit tandis que je me replonge dans mes souvenirs. Ou j'essaie. Je vois des flashs tandis que je suis sur à genou sur le sable encore froid. J'ignore pourquoi  mais je ne tiens pas debout. C'est comme si je ne savais plus marcher, autant dire que c'est une sensation des plus étranges. Je me rappelle de ce duel au pays du fer, de la « mort » de celui qui m'avait mise dans une drôle de position. Et je me rappelle aussi avoir subit l'enfermement dans l'un des artefacts de mon propre village... Puis plus rien jusqu'à mon réveil ici. Je tente de me relever et j'y parviens même si je semble avoir beaucoup de mal à marcher. A croire que j'ai été endolorie durant un certain temps.

Tournant d'abord en rond, je tente de marcher normalement avant de me mettre en route pour explorer les environs et espérer trouvé des points de repères afin de savoir où je suis. J'ai mes deux katanas sur mon dos ainsi que mes deux brassards portant l'insigne de mon clan. J'avais besoin de savoir où je suis et l'heure avant tout et accessoirement la date que nous sommes. J'étais perdue et désorientée. Je pensais être seule maios rapidement, je sens d'autres présences et qui semble vouloir m'encercler. Que veulent-ils ? Sans comprendre comment, je sens comme quelque chose me brûler et je porte la main à mon épaule droite. Grimaçant, je sors alors mes deux lames de brassard et je reste sur mes gardes. Seulement, problème... Le truc qui me laisse cette sensation de brûlure, je ne le contrôle pas et il finit par s'afficher sur le visage. Me sentant comme agressée, je réponds alors aux coups et je fais quelques dégâts avant de sentir une piqure... Hein ? Puis, je commence à m'endormir... Petit à petit, mes gestes se font ralentis jusqu'au moment où je m'effondre sur le sol. Je ne suis pas morte mais je suis donc à la merci de ces hommes dont la seule chose que j'ai reconnu était le symbole du village. Cela répond à au moins une de mes questions...

Il a fallu quelques heures pour que je me réveille. Je ne portais aucune trace de violence ou de bleu. J'ouvre les yeux en me redressant soudainement. Je transpirais quelque peu et je m'aperçois que je suis dans une cellule. Hein ? Je ne suis pas sûre de tout comprendre mais ce n'est pas grave. Je remarque alors que je suis désarmée et que mon bandeau m'a aussi été retirée. Mais c'est génial dites-moi. Je me rallonge alors et je me sens réellement fatiguée. Mais qu'est ce que tout cela veut dire ? Il semblerait que je ne comprenne pas tout... J'allais peut-être avoir besoin de temps pour me remettre les idées en place. Observant le plafond de ce qui me sert de cellule, je lâche un soupire et je me fonds dans mes pensées comme si ma vie en dépendait. Allez savoir finalement.






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Han Naoe

Fiche du shinobi
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Han Naoe
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Lun 4 Sep 2017 - 16:15
Han Naoe
Le début de la journée avait été plutôt calme pour Eizo. Il s'était juste assuré de la santé des affaires, d'entretenir des bonnes relations avec tout un panel de personnes, de s’occuper des affaires internes du clan. Pour l'heure la guerre ne requérait pas toute son attention, et en était encore au stade où il pouvait s'en servir pour renforcer ses positions au sein du pays pendant que tout le monde avait les yeux rivés sur la ligne de front, tout en y contribuant en fournissant du matériel aux combattants de son pays. Il avait quand même à participer à des réunions exceptionnelles et à traiter avec l’armée, mais pour l’heure ces obligations demeuraient encore assez sporadiques. Ce ne serait plus la même histoire une fois que les choses auraient commencées à changer car à partir de là elles évolueraient très rapidement, mais ne serait-ce qu’aujourd’hui il n’avait eu rien de plus à gérer que ses affaires habituelles. D’une certaine manière il en avait profité, puisque ces jours se feraient sans doute rares par la suite.

Mais cette routine en début de journée avait laissé place à un événement incongru en début d’après-midi. Alors au bureau du Kage pour y faire acte de présence en tant que conseiller et régler quelques affaires liées à son poste, il fut fait mention par le Raikage qu'il y eut une heure à peine une jeune femme avait été capturée par plusieurs shinobis du village. Selon les rapports, la jeune femme en question avait été repérée par une patrouille  qui la trouva suspecte. Manifestement shinobi, elle attaqua la patrouille en formation d’encerclement pour appréhension, et fit bien son affaire de quelques-uns des patrouilleurs en les blessant avant d’être mise hors d’état de nuire par un tir de sarbacane bien placé d’un autre des patrouilleurs. Après quoi, elle fut embarquée au village et emprisonnée. Il fut aussi fait mention d’un détail troublant quant à cette mystérieuse shinobi, découvert lors de son désarmement : elle était non seulement porteuse du bandeau shinobi de Kumo, mais elle portait aussi le symbole du clan Kazehana. Puis qu’un membre de ce puissant clan était l’une des personnes à appréhender cette jeune femme, la marque lui avait semblée authentique. Qui plus est, elle était armée de deux lames rétractables, une des armes favorites des Kazehana et qui portaient également la marque des Kazehana. Alors tout le monde présent, tous des personnages importants de Kumo et ainsi possédant une grande expérience des affaires shinobis, se retrouvait face à une énigme complexe. D’autant plus complexe qu’elle portait les marques du clan à la tête du pays de la foudre mais demeurait inconnue des membres qui l’avaient examinée.

Naturellement, une inquisition poussée était nécessaire. Aussitôt les marques découvertes le Raikage avait fait dépêcher un émissaire pour contacter le Daimyo. C’était une affaire qui touchait directement son clan, alors il était plus que probable qu’il souhaiterait la prendre en main lui-même. En attendant sa décision, le conseil et le Raikage discutèrent de quoi faire et tous, Eizo compris, statuèrent qu’une interrogation préliminaire serait à effectuer. Le marionnettiste fut le premier à se proposer à la tâche, ce qui lui fut accordé sans trop d’opposition de la part des membres du conseil sans doute intéressés mais pas assez pour mettre les mains à la pâte. Et peut-être avaient-ils d’autres choses à s’occuper. Eizo voyait cela comme une potentielle opportunité, car s’il s’avérait que d’une certaine manière elle était en lien avec les Kazehana, il pourrait en tirer quelques informations intéressantes. Sinon, elle constituait quand même un véritable mystère, et en fin de compte il y aurait bien quelque chose à savoir sur elle ou sa situation, chose de laquelle pourrait découler une information intéressante. Dans tous les cas, c’était plus probable qu’elle aurait quelque chose à dire plutôt que l’inverse, alors autant essayer l’interrogation, pensait-il.

La décision prise, il quitta le bureau et se rendit jusqu’aux geôles. Une fois là-bas il indiqua à un des geôliers qu’il devait rencontrer la prisonnière qui avait récemment été escortée là, et purement par protocole présenta les ordres écrits du Raikage pour pouvoir mener son interrogation. Pour préparer celle-ci, il avait uniquement demandé à ce qu’un verre d’eau lui soit servi, sa pensée était à hydrater la prisonnière pour qu’elle puisse parler correctement et avec un peu de chance pour qu’elle pense à la bonne volonté de celui qui l’interrogerait. Cette menue préparation faite, il évolua avec le gardien comme guide à travers les halls de la prison qui formaient comme un court dédale de couloirs et de portes, car en raison de ses particularités la prisonnière avait été installée seule dans un bloc de cellules isolé. Passant par plusieurs galeries éclairées par une succession de lampes murales et dépassant de nombreuses portes, Eizo précédé par son guide finit par arriver face à une lourde porte métallique fermée et gardée par un autre geôlier, ce au bout de quelques minutes de marche. Les geôliers se saluèrent, et celui gardant la porte inséra une clé dans la serrure, la fit tourner et débloqua ainsi l’accès aux geôles. Il fit signe respectueusement au conseiller de rentrer, et le marionnettiste lui indiqua qu’il ferait cela seul : « affaires du Raikage » avait-il dit. Pénétrant dans la pièce éclairée, la porte se referma lourdement et bruyamment derrière lui. Un sourire calme et se voulant difficile à décrypter au visage et une tasse en bois contenant de l’eau en main il détailla la jeune femme qu’il aperçut dans une geôle face à l’entrée. La description qu’il avait entendue plus tôt lui sembla alors fidèle en l’observant tandis qu’elle était dans sa cellule. Pendant un instant il eut juste un peu de mal à croire que c’était elle qui avait, à elle seule, créée une commotion pareille. Mais il effaça ce doute de son esprit aussi rapidement qu’il fut arrivé ; Eizo en particulier savait qu’il ne fallait pas se fier aux apparences après tout.

« Bien le bonjour à vous. »

Il engagea la conversation d’un ton assez léger ne laissant aucunement transparaître de pression dans sa voix et il prit soin d’articuler ses mots pour être sûr de se faire comprendre. Sa voix n’en était pas pour autant lente ou saccadée, car au cours de ses années de rhétorique et de fréquentations mondaines il l’avait travaillée pour qu’elle rende agréable ces intonations normalement lourdes, pour que ses paroles soient fluides et possèdent une certaine grâce sans être mélodieuses ou harmonieuses à outrance ; qu’elles gardent une certaine force en somme et paraissent naturelles. Cette intonation et cette façon de parler n’était dans sa vision des choses qu’une fabrication de plus, comme un certain type de travail artistique, celui qui atteint sa perfection lorsqu'il ne peut plus être distingué de ce qu’il imite.

Ne quittant pas son sourire, il se rapprocha et déposa le verre d’eau juste devant les barreaux de la cellule. Immédiatement après, de sa main droite à nouveau libre, il ôta délicatement son chapeau pour le placer contre sa poitrine.

« Tenez, peut-être que vous avez soif. Si vous avez faim, dites-le-moi et je vous ferais préparer un repas un peu plus tard. Dans tous les cas, je suis ravi de faire votre connaissance. Je m’appelle Eizo Fuyusaki, et j’espère que nous pourrons discuter calmement. »

Ce fut sa première tentative d’approche, un peu simple mais avec le mérite de remplir son rôle, c’est-à-dire établir un contact sans paraître agressif.

« Maintenant rentrons dans le vif du sujet. Je voudrais que vous me parliez un peu de vous. Pourquoi ne pas me dire votre nom et votre occupation, pour commencer ? » Pendant un instant il afficha une expression qui se voulait un peu plus rassurante en détendant les traits de son visage et agrandissant son sourire. « J’attends de vous une coopération de toute bonne foi. »

Cela dit et toujours en maintenant la même expression faciale, il alla s’adosser au mur sur sa droite, à seulement quelques dizaines de centimètres des barreaux de la cellule. Durant ce laps de temps il n’avait pas quitté la shinobi des yeux, observant ses mouvements et attendant ses réactions. Le regard qu’il lui jetait se voulait autant une énigme que son sourire, car il pouvait paraître un peu amical en étant associé aux autres traits de son visage, un peu insistant et curieux de par sa fixation, mais aucun de ces éléments seuls. Reprenant le même sourire et la même expression qu’il arborait en entrant dans la pièce, il continua à regarder la prisonnière fixement.
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Meï Nishimura

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Meï Nishimura
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Mar 5 Sep 2017 - 12:02
Meï Nishimura





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En réalité, une seule chose variait sur mon tatouage : les sortes d'ailes noires qui entouraient le dit papillon. Effectivement, celui-ci avait subit une petite modification par rapport à son usage d'origine. Les ailes noires étaient tout simplement la forme de sa marque maudite mais allez savoir si le village connaissait encore l'existence de cette dite marque. Mais moi, je me rappelle très bien de ce que c'est et encore une fois elle qui m'a mise dans l'embarras. Silencieuse, j'observe alors mon corps qui ne semble pas avoir changé. C'est étrange tout de même... La gourde cramoisie a donc réussi à maintenir mon corps sans les marques du temps. Mais combien de temps il s'est écoulé depuis ce fameuse jour ? Je l'ignore encore mais je finirais par le savoir. J'ai besoin de savoir à quelle époque je suis.... J'avais les pieds sur terre mais je les ai perdu depuis mon réveil. Il faut dire que tout est encore floue dans ma petite tête de Sato-Osa. Aussi loin que remonte ma mémoire, c'est le rang qu'on donnait aux anciens Kages mais est-ce que j'apparais toujours dans la longue liste des kages de ce pays. C'est à voir. Mais pour le moment, je ne sais rien de tout ça. Peut-être, est ce qu'on me relâchera... Je l'ignore...

Tout était calme et je lâche un soupir silencieux. Je ne parviens pas à identifier la geôle en question mais il n'est pas impossible que je ne la connaisse pas. Pourtant, je suis censée connaître ce village comme ma poche, non ? Allez savoir et puis tant que je ne saurais pas ce qu'il en est, je peux rien dire ou estimer. Je ferme alors les yeux et je tente de calmer ma respiration qui semble saccadée. Pourquoi ? Ce lieu est tout de même humide et un frisson me parcoure l'échine. Je reste silencieuse et même ma respiration semble être secondaire. Mes sens en éveil, je reste attentive au moindre bruit si mes oreilles me le permettent. Ça encore, je ne sais pas si mes oreilles sont suffisamment entraînés pour reprendre le rôle qui m'est nécessaire. Je ferme les yeux et je laiss les sons arriver à mes oreilles même si je dois me concentrer. J'entends alors des bruits de portes qui s'ouvre et se ferme. Puis c'est au tour de la plus proche de ma cellule qui s'ouvre. Oh... Ouvrant les yeux, je montre un sourire en coin mais qui disparaît aussitôt. Puis des bruits de pas et enfin une voix qui prend le temps de me saluer. C'est alors que je lève la tête vers lui et je me redresse pour me mettre assise.

« - Bonjour ! »

La voix de mon interlocuteur est légère et je réponds de façon aussi polie avant d'incliner légèrement la tête lorsqu'il retire son chapeau. Me levant alors, je m'approche des barreaux afin de lui fairte face. Mais aucune pression ou prétention ne sort de mon attitude. C'est moi qui suis prisonnière et pas lui. Je pose alors mes mains contre les barreaux et je le regarde en gardant un air neutre. Il se présente et je me baisse en pliant les genoux pour attraper le verre en bois. Je ne sais pas ce qu'il y a mais je reste méfiante. Même si je suis à Kumo, la réaction de ces ninjas me montrent que personne ne sait qui je suis. Cela peut être un avantage pour moi et il vaut mieux que je taise mon nom et mon origines. Prenant alors le verre en bois, je le garde dans les mains avant de m’asseoir contre le mur proche des barreaux. Je pose mes yeux bleus sur lui et je le regarde.

« - J'aimerais apporter une satisfaction à votre demande mais je ne m'en souviens pas. Quand on me demande mon identité, j'ai Meï Nishimura qui me vient en tête mais j'ignore moi-même s'il s'agit de ma propre identité... »

Je lâche un soupire en fermant les yeux. Parler de moi d'accord mais pour lui dire quoi ? Je suis dans le floue presque totale. Puis j'observe l'eau qui se trouve dans le verre en bois et j'observe une partie de mon reflet. C'est aussi pour ça que j'ai pris l'appréhension comme une attaque. Lorsqu'on ne sait pas où on en est, on peut rapidement se laisser submerger par la crainte et la peur. Puis je reprends la parole en demandant gentiment. Je devais savoir pour être fixé sur ma nouvelle situation. C'était important pour que je retrouve mes esprits. Même si ce sera long...

« - Pourriez-vous me dire la date d'aujourd'hui s'il vous plait ? »

Je fais alors tourner l'eau dans le verre mais sans le boire pour autant. Cela m'occupe l'esprit le temps de remettre de l'ordre dans les idées. Dans le fond, ce n'est pas plus mal que je sois emprisonnée ici le temps que je reprenne mes esprits. Pour l'interlocuteur, je sembles sincère car finalement, c'est une partie de la vérité. Du coup, le jeu est réel pour être ignorer. Je parais timide en apparence mais pourtant, c'est juste le temps de remettre l'ordre dans mon esprit encore perdu et il va me falloir quelques temps pour y parvenir.





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Han Naoe

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Han Naoe
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Dim 10 Sep 2017 - 16:28
Han Naoe
La prisonnière s’était finalement révélée bien plus particulière qu’Eizo ou que quiconque qui fut au courant de son existence n’avait pu s’attendre. D’abord elle clamait posséder de sérieux troubles de la mémoire, mais en plus elle ne s’identifiait pas du tout comme une membre des Kazehana. Eizo pensa qu’un mystère de plus s’ajoutait sur la complexe énigme qu’était cette Meï Nishimura, en dépit de l’élément nouveau dont il venait de prendre connaissance. Qui plus est, elle lui semblait sincère, tant par le ton de sa voix laissant transparaitre une certaine timidité que par la cohérence de son histoire ; panique et incompréhension sont des éléments largement suffisants pour expliquer son agressivité envers les ninjas de la patrouille. Non pas que cette impression effaçait totalement la possibilité que tout ceci ne soit qu’un mensonge parfaitement exécuté, mais cela suffisait à faire douter Eizo du statut de la prisonnière. Elle ne pouvait toutefois être qu’une de deux choses : soit effectivement une amnésique, soit une maîtresse en intrigue ; c’était là la pensée d’Eizo, bien qu’il ne fermât pas son esprit à d’autres éventualités. Dans tous les cas et quelle que fut la situation de Meï Nishimura, il était persuadé qu’elle avait un minimum d’expérience dans les affaires ninjas au-delà de ses capacités de combat. Il affirmait cela au vu de sa réaction sans hostilité et de sa coopération facile. En dépit de la geôle, en dépit de l’emprisonnement, en dépit de ce début d’interrogatoire. Ou en fait, était-ce aussi une conséquence de sa confusion ? C’était loin d’être impossible, alors trop d’inconnus demeuraient en fin de compte.

Naturellement, cela constituait un énorme contretemps pour le marionnettiste. Pour l’heure, en effet, il lui fallait partir du principe que celle qu’il interrogeait disait la vérité, car la méthode d’interrogation douce n’avait pas encore épuisé ses potentialités. Et de toute façon, il savait très bien que toute interrogation trop violente lui était interdite tant qu’il subsisterait des doutes sur l’identité de cette shinobi. Autant dire qu’il n’y avait simplement pas droit du tout, car se serait au Daimyo de statuer sur cette affaire. Au mieux il pouvait l’intimider, la bousculer, lui faire un peu mal sans l’abimer. Mais pour l’instant il lui fallait voir où le mènerait la conversation. Sans que son expression ne change il se contenta de lui répondre.

« S’il n’y a que ça pour vous faire plaisir… Nous sommes le 13 Janvier. Un mardi. » Il marqua une très courte pause, avant de rajouter sur un ton légèrement et volontairement plus amusé « an 107, si vous avez oubliée jusque-là. »

Ayant fini sa phrase, il détourna un court instant son regard de Meï, le temps de sortir un paquet de cigarettes. Il en sorti une, qu’il se contenta pour l’instant de tenir dans sa main gauche en rangeant le petit paquet dans son manteau. En se détournant à nouveau vers la cellule et la personne qui se tenait à l’intérieur, en contre-bas par rapport à lui, il recommença à parler.

« Maintenant, si ça vous a aidé, je me permets de reformuler ma question. Vous êtes une combattante, de toute évidence. Vous rappelez-vous correctement de vos techniques, ou d’avoir menée des combats ? Est-ce que le nom de Kumo vous parle ? »

A nouveau, il marqua une pause dans son discours, purement afin de l’aérer et de ne pas trop presser son interlocutrice. De sa voix ne devait transparaître aucun doute particulier concernant la version des faits de celle-ci, maintenant en tout cas. Il profita de sa pause pour allumer sa cigarette au moyen d’un petit briquet métallique à essence, qu’il actionna en l’ouvrant d’un mouvement souple du poignet. Il retira sa cigarette de sa bouche, expira la fumée qui vint emplir l’air avant de reprendre la parole.

« Et qu’est-ce que ça peut être, cette marque sur votre omoplate ? » Il laissa la question flotter aussi légèrement que la fumée de sa cigarette avant de reprendre, du même ton léger mais plus lent, afin de paraître le moins pressé possible. « Enfin, vous avez quand même l’air de plus ou moins comprendre votre situation, c’est votre manque d’agressivité qui me le révèle. Alors comprenez que je doive vous poser autant de questions. Et qui sais, ça vous aidera peut-être à mettre vos idées au clair, tout le monde est gagnant. »

Une simple phrase, « un classique du genre » pourrait-on même dire. Un moyen de s’assurer de la coopérativité de son interlocuteur. Meï Nishimura n’avait pas montrée de signe de dissension, et pourtant Eizo l’avait quand même employée. Pour la rassurer, comme une réponse à la confusion de celle qu’il interrogeait ; aussi pour certifier qu’elle lui donnerait les réponses recherchées. C’était une autre méthode de mise en confiance, en somme.

Il prit une nouvelle bouffée de sa cigarette, une longue qui la consomma bien, ne laissant qu’une grossière accumulation de cendres de tabac au bout de la tige coincée entre ses lèvres. Tellement grossière en fait qu’il semblait qu’elle pourrait tomber à n’importe quel moment. Alors que la fumée remplissait l’air, il n’avait pas quitté Meï des yeux. En la fixant, il revint sur son dernier constat à son sujet : elle devenait de plus en plus mystérieuse à chacune de ses paroles, tant qu’Eizo commençait à porter envers elle un certain intérêt, au-delà de la simple collecte d’informations ; comme une énigme à résoudre. Il sentait même qu’il serait un peu déçu de rentrer bredouille, sans avoir pu décortique ne serait-ce que la surface de cette énigme complexe sous la forme d’une jeune femme. D’un simple geste de la main, il dispersa les cendres accumulées au bout de sa cigarette.
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Meï Nishimura

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Mer 20 Sep 2017 - 10:48
Meï Nishimura





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Kumo... Mon village natal que j'ai servi avec tant de volonté et de ferveur... Le monde semble m'avoir oublié et je me dis que finalement, ce n'est peut-être pas plus mal. Je ne suis pas restée longtemps à la tête du village mais cela a pu permettre à ce que mon identité de disparaître. Dans le fond aussi loin que remonte mes souvenirs, ce n'est pas plus mal. On cessera de ne surnommer « la déshonorée » qui est une valeur ayant un certain sens dans la mentalité du village de Kumo... Du moins, celui que j'ai connu... Je me rappelle avoir vu le bandeau de Kumo lorsque la patrouille m'est tombée dessus et pourtant, le symbole ne semble pas avoir changé... Mon bandeau était aussi présent même si on me l'a retiré. En régle générale, je le porte à la cuisse gauche. Je garde les yeux plongés sur le petit récipient d'eau que je tenais entre les mains. Je me mets alors à le faire rouler entre mes deux mains de manière lente et je reste comme un zombie qui a perdu tout repère... Pourtant à coté de mes propres souvenirs, ce lieu me paraît être plus sécuritaire. C'est alors que je baisse les yeux sur ma cuisse et je penche la tête sur le côté en arquant un sourire. Le bandeau ? Où est-il passé ? On a dû me le retirer... Mais je savais pourquoi j'étais là... J'ai attaquée une patrouille mais je venais de me réveiller. C'est juste étrange de ne pas reconnaître la période où je suis censée avoir vécu. Si c'est toujours le cas.

Derrière les barreaux, je savais que mon visiteur m'observait et je reste calme même si mes gestes restent confus. C'est une chose que je ne peux pas maîtriser. Pourtant, je ne lui porte aucun regard, restant concentré sur mon verre d'eau en bois qu'il m'avait ramené. J'étais hésitante à le boire car trop peur qu'une drogue y soit dissimulée. Cette méfiance... On dirait presque qu'elle a toujours fait partie de moi, comme si elle a toujours été là. Puis il prend le temps de me donner la date. Au départ, il me donne le jour et la date... cependant, lorsqu'il me donne l'année, je lâche le dit verre qui se renverse. Je reste là immobile et comme attirée par autre chose. Année 107... Autant de temps... Quatre-vingt quinze ans... Autant d'année à rester enfermé dans un artefact plus vieux que le village... C'est juste impossible... Comment est-ce possible... J'avais donc plus d'un siècle. Non, c'est impossible ? J'aurais dû mourir... Pourquoi ? Je n'y comprends rien et je reste là, immobile tandis que l'eau se trouvant dans le verre s'écoule dans la cellule sans que j'y prête attention. J'ai passé presque un siècle enfermé...

Puis je me lève et je me mets à tourner en rond dans la zone qui me sert de cellule sans avoir pris la peine de redresser le verre que j'avais lâché un peu plus tôt. Tout ça me paraît incensé et je me laisse entraîner par mon inquiétude... Il est dit qu'un ninja ne doit en aucun cas montrer ses sentiments mais là, c'est trop d'un coup pour moi. Levant ma main gauche à mon cou, je me mets à tenir dans ma main le symbole d'Uzushio qui appartenait à mon ancien senseï, mort pour le village. Comment est-ce possible ? J'ai l'impression d'être dans un trou noir qui m'efface du temps avec les heures qui tournent. Je le vois en train de fumer et je reste silencieuse tout en continuant à tourner en rond, manifestant ainsi mon inquiétude qui ne cesse de grandir. Puis je m'arrête, fermant les yeux un moment. Je ne suis pas du genre capricieuse et je place mes mains sur ma tête comme si des flashs me passaient par la tête. C'est un peu près vrai car depuis mon réveil, je n'ai pas encore complètement récupérée ma mémoire et même si j'ai une approximation, je devais encore me souvenir de certaine chose. J'entends alors sa voix et cela calme les flashs. Redressant la tête, je le regarde pour répondre à sa question ou plutôt ses questions.

« - Je me rappelle de mes techniques de combat et de divers entraînements comme des batailles... Kunoichi devait être le terme utilisé pour me nommer... »

Lorsqu'il parle de Kumo, je reste silencieuse un moment. Si je me souviens de Kumo... Comment oublier un village que j'ai dirigé durant une courte période... C'est impossible... Et puis, au vu de ma situation, si je voulais sortir, je vais devoir coopérer. Mon seul vrai souci, c'est qu'on ne risque pas de me croire si je disais que je viens du passé et qu'on m'a enfermé dans une des artéfacts du Sage des Six Chemins. Par ailleurs, existent-ils encore aujourd'hui ? Allez savoir... Tant que je serais en prison, je ne pourrais rien faire et ne rien savoir de plus... C'est encore un peu le flou dans ma tête pour je puisse répondre à toutes ses questions de manière claires. Je reste silencieuse un moment avec le regard vide, presque comme si j'étais ailleurs.

« - Kumo Gakure No Sato... Village caché des Nuages dissimulé dans les Montagnes du pays de la Foudre, Kaminari No Kuni... Je crois y être née dans ce pays et y avoir grandi... »

Je me rappelle de mon bandeau que je portais alors à l'une de mes cuisses habituellement. Toujours avec un ton incertain et un peu intimidé... Je devais réellement jouer le jeu pour me faire passer pour un amnésique. C'était un peu le cas vu que mes souvenirs se remettaient en ordre et c'est encore un peu le cas aujourd'hui. J'avais les sourcils arqués comme si je doutais de mes propres paroles. Une façon de montrer que je ne suis pas sûre. Je voulais garder ce mystère qui m'entourait pour la simple et bonne raison que je ne veux pas qu'on découvre ma véritable identité de suite... Il y a des choses que je dois savoir avant de révéler au grand jour ma véritable identité. Si le besoin se fait sentir en tout cas. Et puis, c'est une sorte de nouvelle vie pour moi... Je préfère la saisir même s'il n'est pas impossible que mon propre passé me rattrape un jour...

« - Mon Omoplate ? »

Je garde les sourcils arqués lorsque je lève ma main droite sur mon omoplate gauche. Passant la main dessus, je reste bredouille. Lentement, je fais la même manœuvre avec mon autre main. Mais cette fois-ci, je sens un léger relief et j'arque un peu plus les sourcils. Laissant ma main passer dessus, j'arrive à distinguer le papillon mais pas ce qui a été modifié. Je me rappelle de la forme de ma marque maudite mais elle n'est apparemment pas en relief au toucher. Retirant alors ma main après plusieurs dizaine de seconde, je laisse mon bras redescendre avant de reprendre la parole.

« - Un tatouage en forme de papillon entourés de marques noirs... Cela me dit quelque chose... Je me rappelle de la douleur lorsqu'il a été modifié... »

Je semble évasive peut-être pour montrer que je cherche aussi à me remettre mes idées en place... Je savais que j,'étais sous l'influence de cette marque lorsque j'ai attaqué les shinobi du village à mon réveil... Je sentais encore ce sceau voulant libérer ma puissance et je ferme les yeux pour le contenir. Non, ce n'est pas le moment... Pas maintenant. Et puis, je ne le maitrise absolument pas. Je ne tiens pas à mourir et c'est déjà une bonne chose que les ninja de Kumo ne m'ont pas tuer... Consciente de ma situation, je devais coopérer mais sans trop en dire. Je devais être prudente dans mes propos et mes dires afin de rester le plus évasif possible. Gagner du temps, voilà ce que je voudrait. Retrouver ma mémoire, retrouver mes capacités... Voilà ce que j'ai besoin.





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