Cela faisait maintenant bien quelques semaines que Katsuo était parti du pays de l'eau, n'y trouvant plus son compte. Il c'était réfugier à Kumo, avec l'aide d'une certaine kunoichi qui occupait beaucoup de ces pensés. Et de ce fait, il lui arrivait même de s'égarer, oubliant alors tous ce qui pouvait l'entourer. Mais cette fois-ci, ce n'était pas le cas, enfin, il essayait de s'en convaincre. Il était à Tetsu no Kuno, un petit pays couvert d'un manteau de neige, ou il y avait visiblement de bon sabreur. En effet, le pays était garder par des samouraï. Quoi de mieux pour trouver un bon duelliste ? Cependant, le problème de cet endroit, c'était le froid. Regrettant un peu d'avoir refuser de prendre un manteau adapter pour ce milieu, il était couvert par de légers vêtements, ainsi que de son armure rouge si caractéristique.
-J'aurai peut être du écouter les conseils de cette vielle dame...
Il éternua juste après, sortant un mouchoir. Si ce n'était pas la réalité, on aurait presque pu croire à une scène bien cliché, de ses mangas pour jeune adolescents. Ils ne tarda pas à trouver une petite auberge sur la route, un endroit parfait pour se reposer et peut être, avec peu de chance trouver de quoi ce couvrir, et si ce n'était pas le cas, il avait déjà en tête de subtiliser un rideau, un tapis ou un autre gros morceau de tissus qui pourrait lui servir. Il y entra rapidement, et à ça grande surprise, il y avait pas mal de monde. Pour dire, c'était même rempli et l'ambiance y était même plutôt conviviale. Beaucoup de regards se tournèrent vers lui, la couleur écarlate de son armure, comme toujours, attirait le regard des gens.
-Oh ! Un étranger ! Installe toi donc p'tit gars ! On va t'apporter un repas chaud, tu dois avoir froid dans c'te tenue !
-Ahah ! Les étrangers, tous les mêmes ! Tu vas finir en glaçon si tu restes habiller comme ça !
-Ça, pour sur ! L'froid d'la montagne y pardonne pas ici.
-Ahah ! Merci ! Je ne savais pour que vous étiez si accueillant dans ce pays !
Il s'installa à une table ou on venait de lui faire une place. Il se lia rapidement d'amitié avec les habitants d'ici, qui en plus de lui offrir un repas, avait partager avec plaisir des verres d'un alcool locale. La fête battait son plein dans l'auberge, il raconta quelques histoires qu'il avait pu vivre sur l'île de la baleine, d'où il était originaire. Cependant, lorsque la porte s'ouvrit, le silence s'imposa rapidement dans la pièce. Katsuo se retourna vers l'entrée, un peu surpris de la réaction générale. Il y avait un homme, avec une grande balafre sur le visage. Il n'était pas seul, avec lui, quatre individus, au regard vif et malsain. Les personnes dans l'auberge étaient devenus craintifs.
-Alors, comme ça, on organise une petite fête ici ?
-Bande de bouseux, vous devriez être au travail.
-Mais... Il faut bien que l'on mange...
L'un des quatre individus sortit une matraque et donna un violent coup dans le visage du vielle homme qui venait de parler. Ce dernier tomba au sol, et l'homme à la matraque continua de le frapper au sol.
-Parce que tu penses que j'en ai quelque chose à faire ?
Katsuo fronça les sourcils, il se leva en attrapant le tabouret sur lequel il était assit. Attirant le regard de l'homme à la balafre, puis, d'un geste simple, efficace et précis, il l'envoya avec force sur l'homme à la matraque. Ce dernier ne le vit pas arriver, et dans un fracas, le tabouret lui explosa sur le face. Attrapant son sabre, sans pour autant le dégainer, il s'avança vers le vielle homme, le relevant avant de le confier aux autres clients de l'auberge.
-Espèce d'ordure !
L'homme à la matraque avait le nez casser, il se releva, la rage était visible dans son regard. Le jeune Miyamoto lui faisait toujours dos, ne prenant même pas la peine de le regarder. Ce geste ne fit qu'intensifier la colère du malfrat, qui se rua sur Katsuo. Ce dernier se retourna au dernier moment, dégaina sa lame, tranchant la matraque avant de donner un violent coup de pied qui fit de nouveau tomber ce salaud. Le jeune homme planta son sabre juste à côté de la tête de l'homme à la matraque et attrapa son fourreau. Puis, il commença à lui donner un coup, puis un deuxième, un troisième, sans s'arrêter, commençant à défigurer ce dernier. Après de longues minutes, il se releva, regardant l'homme à la balafre, reprenant son sabre en le pointant dans sa direction.
-Touches à une seules des personnes qui se trouve dans cette auberge et je m'occupe de toi et du restes de tes larbins.