Akito se rendit, de jour, à ce qu'il nomma le champ d'entrainement avec pour seule et unique idée d’améliorer sa capacité de maitrise du Suiton. Il tenait à mettre au point sa technique d'apparition des clones d'eau. Comme pour les clones électriques Akito se mit en place, ferma les yeux et se concentra en refrénant son inspiration, la rendant plus profonde. Comme un écho à son esprit, son chakra réagit vivement à sa volonté de le manipuler. Il le contrôlait assez aisément. Ce n'est pas sans mal qu'il parvient à faire apparaitre un amas d'eau qui s'entassa comme un petit geyser en une masse informe. Malheureusement, Akito laissa échapper le fil de chakra et il vit l'eau redevenir victime de la gravité. S'écrasant sur le sol, mouvement symbole de son échec, Akito redoubla de motivation et réitéra l'opération. L'esprit tranquille, calme et serein un amas d'eau se leva de terre pour prendre une forme dotée de membres inférieurs tout d'abord puis de membres supérieurs et enfin une tête. A l'apparition de cette dernière le tout s'effondra sur lui-même. Akito comprit que maitriser cette technique de Suiton ne serait pas chose facile, il s'était légèrement surestimé. Pendant quelques heures Akito fit apparaitre une poignée de clones au total toujours trop instables pour demeurer identique à lui et surtout la technique n'était pas assez concrète pour parvenir à quelque chose de matériel et de valable. Akito était tendu, la technique était éprouvante. La sueur lui coulait sur le visage et ses longs cheveux trempés devenaient lourds surtout sous la chaleur pesante du pays de la Foudre. Akito sentit malgré lui son chakra s'épuiser, il atteignait bientôt ses réserves. Dans un élan de sagesse, il décida d'arrêter l'entrainement avec la certitude que la prochaine fois serait l'aboutissement de sa technique de clonage par le Suiton. Épuise, il s'effondra sur place avant de s'endormir légèrement. Ppuis il rouvrit les yeux plusieurs minutes plus tard : la faim le ramenait à lui. Son ventre gargouillait tel un monstre abdominal, c'était là l'appel sacré. Il était temps d'aller acheter des Ramens...