Découverte 1/2
Aujourd'hui, le soleil brille, il brille tellement fort qu'il n'y a aucun oiseau dans le ciel si ce n'est des vautours. La chaleur est étouffante mais je reste impassible. Un petit courant d'air s'engouffre dans mon habitation est c'est bien suffisant pour que je supporte l'aridité du désert.
Je suis encore une fois entrain de vérifier quelques documents, quand je décide qu'il faut que j'aille me dégourdir les jambes. J'emporte avec moi un parchemin retraçant l'historique et l'arbre généalogique de plusieurs grands clans à travers tous les villages. Je m'attarde alors un peu sur ceux de Kumo mon ancien village. Cependant, il n'y a aucune trace de Monorisu. Je suis totalement stupéfait et vérifie au moins 5 fois que je ne me suis pas trompé.
Puis, je vois un clan que je ne connaissais pas auparavant. Le clan Miyamoto, d'ailleurs, le dernier représentant répertorié n'est d'autre que mon père. Je ne comprend alors plus rien. Enfin, si. Mon paternel disait toujours que notre famille avait un secret mais qu'il ne fallait pas qu'il se dévoile.
Je commence à comprendre. En faite, je n'ai jamais été un Monorisu. Depuis ma naissance je suis un Miyamoto et on m'a menti. Pourtant, je ne ressens aucune haine ni rien de mauvais envers mon père. Je suis juste un peu déçu de ne pas l'avoir su plus tôt. Enfin, s'il l'a caché, c'est qu'il avait une raison plus que valable.
Je continue alors ma promenade en pensant à cette révélation impressionnante. Je cherche à me vidé la tête puis, j'apprend par un passant que les Miyamoto sont connu pour leur maîtrise du sabre. Je réfléchi un peu et m'empresse d'aller dans une armurie shinobi. Là, j'achète un Katana. C'est décidé, je suis Gin Miyamoto et je vais perpétuer la renommé de mon clan, de mon vrai clan.
Selon moi, pour bien maîtriser son arme il faut être en osmose avec. Donc, je me dirige vers le désert limitrophe au village et m'assoie en tailleur avec ma nouvelle arme entre mes jambes et appuyée contre mon épaule. Je reste ainsi dans cette position pendant plusieurs heures. Le soleil me brûle littéralement, mais je tiens bon. Je sens le métal de mon arme comme s'il faisait partie de moi. Je perds toute notion du temps durant cette méditation. Moi qui n'avait jamais combattu avec un sabre, me voici-ci entrain de me préparer à maîtriser le Katana comme personne avant moi. Comme quoi la vie nous réserve des surprises. Je décide au bout de plusieurs heures de rentrer à mon domicile. Mon sabre accroché à la ceinture, je sens maintenant qu'il fait partie de moi.