Le réveil sonne, encore, encore et encore... Le réveil sonne et ne semble plus s’arrêter... Aucune réaction de ma part. Quarante minutes plus tard, le réveil se remit à sonner, encore, encore et encore.
Hmm mais je suis tellement bien dans mon lit... Attends un peu...
Vous avez déjà vu quelqu’un s’adressait à réveil, ceci est chose faite. Je ne vos repeterai pas assez que mon lit est d’une qualité inégalable, d’ailleurs une bonne partie de mes économies étaient passés par là... Quand soudain.
Le réveil sonne... Encore... QUOI?! LE RÉVEIL SONNE! Merde je suis en retard pour l’entrainement!
Ni une ni deux, d’un bond à l’aide d’un appui sur le lit, mon corps se souleva dans les airs jusqu’à ce que je puisse atterrir sur mes deux pieds et continuer ma course contre la montre. Dans celle-ci, je ne pus arrêter mon sprint, et voilà que comme un idiot je me retrouve dans le placard balais...
Et merde...
Aussitôt avait je quitté le placard, je me vêtis de ma tenue, d’un sac d’arme, de secours puis le haut de la montagne était ma destination.
Aujourd’hui aura lieu une journée comme toutes les autres pour moi et une éprouvante pour les autres. Aucune pause n’étais permis, il fallait que je travaille intensivement à l’aide d’un programme que m’avait refilé un membre honorable du clan Maito. L’allée, n’etais pas si simple, imaginez-vous avec sept kilos sur le dos, une pente de 30° devants vous s’étendant sur un kilomètre et pour unique but: la gravir... Même sous cette chaleur extrême, il ne fallait pas que je cédè... À l'aide de pas très bien placer sur cette montée, d'une respiration bien maitrisée, je pouvais la gravir sans trop de problèmes... Car ce qui m’attendait en haut n’était pas une partie de plaisir...
Arrivé au sommet de la montagne, il était temps de commencer un entrainement en peut plus que qualitative. On commence par 2000 pompes sur les mains voulaient vous? N’importe qui ne porterait pas cette charge à bout, mais c’était quelque chose d’habituelle, avec le temps j’ai vu le nombre augmenter en crescendo, j’ai donc pu m’adapter assez facilement sur la durée.
Allez! Un, deux, trois, quatre...
Une heure passa sans que je me rende compte et me voilà à encore compté à voix haute, mais cette fois-ci dans les milliers
Mille cents... Mille cents un... Mille cent-deux...
Quelques minutes plus tard... Le corps en sueur sous cette chaleur extrême...
Ahh allez encore une… Deux Mille!
Il fallait que je gagne en puissance et résistance et les pompes étaient ce qui avait de mieux dans la matière... Vous savez, il n'y avait pas trente-cinq mille solutions... On cherche à toujours faire simple dans les académies, alors que la simplicité prônera tout le temps... Est-ce que je dis sa parce qu'ils ne m’ont pas acceptée au vu de mon ninjutsu exécrable? Aha.
Trêve de mondanité, on passe à la course sur les mains autour de la montagne, mais il fallait d’abord que je descende de celle-ci à vive allure, sans me prendre le moindre arbre...
Sur la ligne de départ, il était temps de redescendre...
On n'y va go... Ne merde pas Shöta!
Alors que j’entrepris ma redescente, ma vitesse ne faisait que s’intensifier, à un tel point que mes cheveux volèrent dans le vent. Les premiers arbres n’étaient pas très durs à éviter, ils étaient assez bien répartis sur un terrain assez vaste, mais c’est après que ça se complique, les arbres sont plus rapprochés, et il faut bifurquer sur une autre direction afin de trouver une voie plus simple... Heureusement que mon attention se porta au bon moment sur un accès assez facile, et je pus éviter un maximum d’arbre à une vitesse impressionnante. Mais bon il y a toujours un revers à la médailler, j’avais certes gagné en vitesse, mais il fallait que je puisse m’arrêter... Objectif raté, alors que j’essayais en vain de ralentir, ça n’avait que très peu d’effet. Comment vous dire que j’ai atterri dans un tas de foin dégueulasse?
D’un côté j’ai eu beaucoup de chance, et pas du tout en même temps... Bref passons, aussitôt je positionnai sur mes deux mains il fallait que je fasse cinquante tours de la montagne sur un périmètre de 2 kilomètres... Ça me paraissait insurmontable, et j’avais raison car au final j’en aurai fait qu'un, j’aurai perdu l’équilibre à cause d’un creux au sol, mon corps aura fini au sol... La rage aux ventres, il fallait que je compense cela en faisant au moins 700 tours de la montagne à pied en prenant de grandes foulées... J’aime la course, alors ça n’aura pas été compliqué...
Les 700 tours finissent, je ne vis que le soleil commença à se coucher non loin...
Il fallait que je finisse impérativement cet entrainement...
Ok bon, on passe au combat, cet arbre fera l’affaire...
Alors que mes mains tâtèrent l’arbre non loin, il était assez robuste et solide, je ne le détruirai pas d’ici tôt. Alors l’entrainement se compose de: 10 000 frappes aux pieds, de 10000 frappes mains nues...
Aussitôt j’entamai cet exercice, il faut savoir que j’enchaine avec une agilité des plus remarquable, quand je m’envole pour frapper l’arbre d’un coup de pied droit, lors de ma retombé, les pieds en l’air, je me sers de mon bras gauche pour pivoter d’un angle assez suffisant pour décrocher un autre coup de pied mais cette fois-ci gauche à l’arbre.
C’est ainsi que j’enchainai les coups avec aisance et puissance. Il faut alliés vitesse, puissance et précision. Imaginez un point sur l’arbre, et tenez le pour cible. Martelez le de coups de poings alliant ce que je vous est dit, mais attention, chaque coup doit être décroché avec passion. À quoi bon, frapper de toutes ses forces, puis se retrouver fatigué pour le reste de l’exercice...
L'entrainement fini... Mes poings étaient chauds bouillants et saignants, le sang avait déteint sur les bandelettes blanches... Mes chaussures de shinobis étaient souillés... Mon front était regorgé de sueurs chaudes et brulantes... L’arbre quant à lui été marqué d’un creux assez profond.
Il fallait que je rentre maintenant, la nuit était tombée, il ne faut pas que je traine ici...
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Sam 26 Aoû 2017 - 23:48
