Entraînements mécanismes Eizo

Ainsi, Eizo se dirigea vers l’un des terrains d’entraînement d’Iwa. Celui qu’il choisit était relativement loin des habitations, il pourrait donc faire détonner la réserve de poudre contenue dans sa marionnette autant qu’il le veule sans pour autant recevoir de plainte, qu’elle que soit la nature de celle-ci.

Dans le but de tester le mécanisme, enfin plus les dégâts potentiels que les explosions provoquées pourraient causer, il se décida à tester l’explosion en question sur le rocher dont la taille se rapprocherait le plus d’une taille humaine moyenne se trouvant sur le terrain.

En effet, il y avait une raison de plus pour laquelle le marionnettiste avait choisi ce terrain d’entraînement : il était pourvu d’un nombre conséquent de roches de toutes tailles. Sans doute étaient-elles destinées à servir à un autre type d’entrainement, mais une ou deux pouvaient bien exploser de temps en temps, étant donné le nombre total cela ne ferait de mal à personne.

Bref, Eizo se plaça à distance raisonnable du rocher qu’il avait choisi, après avoir placé sa marionnette en face dudit rocher. Une fois à bonne distance, il attacha des fils de chakra à sa marionnette.

Avant de faire exploser la poudre à canon dans le pantin, le marionnettiste le fit cependant un peu bouger, voulant vérifier si la présence de la réserve n’obstruerait d’Eizo la marionnette équipée, même si cela était impossible en raison du fait que la manipulateur avait déjà fait bouger des marionnettes équipées bien plus lourdement que cela (et aussi à cause du très faible poids de ce genre de dispositif), mais Eizo préférait tout de même être absolument sûr de ce genre de choses, bien que la manœuvre soit définitivement inutile.

Ne voulant plus remettre à plus tard l’évènement principal de ce test, Eizo replaça la marionnette en face du rocher, et envoya la dose de chakra nécessaire à l’embrasement de la poudre jusqu’à cette dernière via les fils de chakra.

Et la réserve de poudre à l’intérieur de la marionnette explosa, provoquant une déflagration suffisamment puissante pour éclater en morceaux une partie de la roche visée, et soulever du sol un écran de poussière.

Une fois l’explosion terminée et le nuage de poussière retombé, Eizo s’enquit de sa marionnette. Bien entendu, elle était totalement détruite, ne restant d’elle que des bouts de carcasses en bois fumantes.

Le marionnettiste était néanmoins content des résultats, et il ramassa les morceaux de bois provenant de la marionnette qui pourraient être à nouveau réutilisés. Après cela, il quitta le terrain d’entraînement.

Validé

Spoiler:

Ce soir-là, aux alentours de onze heures du soir, Eizo était en train d’installer un autre mécanisme dont il avait eu l’idée sur un pantin d’entraînement.

Enfin, cette fois, il y avait à cette installation deux particularités : premièrement, il ne s’agissait pas d’un mécanisme à proprement parler, mais d’un objet imbibé de chakra dont la fonction serait de dissimuler sous toutes circonstances les mécanismes cachés à l’intérieur du pantin sur lequel il était installé, même face à un détenteur de dojutsu, permettant ainsi au marionnettiste de préserver l’effet de surprise lié aux mécanismes de son pantin. La deuxième particularité de cette installation, était qu’elle donnait du mal à Eizo. En effet, il n’a jamais était très doué pour envoyer son chakra dans d’autres objets, en dehors de son don de marionnettiste et de ce qui est lié au chakra médical.

Ainsi, cela faisait déjà une demi-heure qu’il était debout, devant la grande table au fond de son atelier, sa paume orientée vers un objet disposé sur le bureau, un talisman en papier, en train de tenter de projeter la bonne quantité de chakra dessus. A cause d’erreurs de projections de sa part, il avait déjà gaspillé une demi-douzaine d’autres talismans en les surchargeant (ce qui avait pour effet de détruire le papier), et cette histoire commençait vraiment à énerver le Chuunin.

Il se calma quelques secondes, ferma les yeux, et se concentra d’abord à envoyer du chakra vers sa main, puis à le faire sortir de son corps pour le projeter sur le bout de papier. Il attendit au moins une bonne minute avant d’ouvrir les yeux, et observa avec joie que le talisman n’avait pas été détruit dans l’opération ! Il avait enfin réussi, après tant d’acharnement, et il se saisit du papier.

Qui aussitôt tomba en morceaux.

Eizo s’écroula de désespoir sur son fauteuil de bureau. Il avait encore une fois échoué, avait réduit en poussière un septième talisman…

Cependant, au milieu de tout son désespoir, il sentait qu’il touchait au but : il avait cette fois presque réussi à créer une source de chakra à partir du talisman.

Mais il décida tout de même de se reposer pour l’heure, il reprendrait les essais plus tard.

1/2 validé

Eizo se réveilla vers dix heures le matin. Il était rare pour lui de dormir autant de temps, étant donné que généralement il occupe son temps de sommeil à d’autres activités plus productives, mais après tout, une fois n’est pas coutume.

Une fois levé, il prit le temps de manger un onigiri qui trainait dans son atelier, et qui du coup avait un goût bizarre, et une fois fini, il reprit ses expérimentations sur les talismans blancs. Il en plaça un en face de lui sur son bureau, mis sa paume en face, et résuma ce qu’il avait déjà fait sept fois la veille. Il ferma les yeux, concentra une partie de son chakra dans sa main, et entama de l’envoyer sur le talisman. Comme à l’accoutumée, l’opération dura environ une minute. Après quoi, Eizo rouvrit ses yeux.

Il put constater qu’une fois encore, le talisman n’avait pas été détruit. Etant plutôt pessimiste dans ce genre de situations, le marionnettiste se disait bien qu’en fait, une fois qu’il se serait saisi, le talisman se briserait, comme celui de la veille. Et effectivement, une fois que le marionnettiste s’en saisi, le papier tomba en morceaux. Eizo soupira, et prit un autre talisman parmi ceux disposés n’importe comment sur son bureau.

Il répéta l’opération une seconde fois, constata à nouveau que le talisman était intacte, e sans trop d’espoir il le prit dans sa main droite.

Mais, défiant toutes les attentes du chuunin, le morceau de papier ne se brisa pas.

Rempli de joie, Eizo allait crier pour célébrer sa victoire !

… Lorsque la feuille de papier se brisa à nouveau.

Agacé par ses échec répétés (et bien trop agacé pour se rendre compte qu’il faisait des progrès), Eizo entama de répéter une dixième fois l’opération.

Une fois l’envoi de chakra terminé, il se saisi du talisman intact.

Comme le précédent s’était brisé au moins quinze secondes après qu’il l’ait récupéré, Eizo attendit quelques secondes.

Il attendit au moins une minute, mais le talisman ne tomba toujours pas en morceaux. Il déposa la feuille de papier sur son bureau, et observa la feuille de longues minutes.

Le talisman ne semblait pas se briser… Le marionnettiste avait réussi !

La seule chose qu’il lui restait à faire était d’installer cette source de chakra sur un pantin est, pour voir si le voile de chakra se mettait effectivement en place.

Il l’attacha donc à l’intérieur du torse de la marionnette d’entrainement disposée sur son bureau, referma le réceptacle, et pu voir que son chakra se répartissait sur tout le pantin.

Soulagé que tout se soit passé pour le mieux, le manipulateur s’affala sur sa chaise.

Validé.

Spoiler:

Une idée trottait dans la tête d’Eizo depuis plusieurs temps. Il y a déjà quelques mois, il avait appris à fabriquer une substance collante extrêmement forte, et qui pouvait être relâchée de l’intérieur d’un pantin en une sorte de flaque, permettant de ralentir grandement les ennemis qui se retrouvaient les pieds dedans. Cependant, cette idée mentionnée plus haut, était plus un questionnement du marionnettiste : l’usage de cette colle pouvait-il s’arrêter là ? Et quelque chose disait à Eizo que ça ne pouvait pas être le cas.

Au final, c’était alors qu’il était en train de fabriquer des pièces de rechange pour ses pantins, que la solution lui apparut presque, comme dans un flash : trouver un moyen de propulser la colle en utilisant le même principe que le lanceur d’armes, afin de pouvoir atteindre des ennemis éloignés, ce qui comblerait le défaut de la première utilisation, étant la proximité nécessaire de la cible avec le pantin.

Il ne fallut que quelques minutes à Eizo pour trouver une solution afin d’intégrer la colle à un lanceur d’armes, c’est-à-dire placer dans une capsule en plastique une quantité de colle donnée. Eizo ne tarda pas, une fois avoir mis au point quelques capsules tests, à remanier un de ses lanceurs d’armes afin notamment de réduire la taille du conteneur. Une fois cela accompli, il plaça des capsules vides dans le lanceur, et testa le système de lancement afin qu’il puisse savoir quelque force il fallait mettre dans le poids effectuant le mouvement de lancement pour que la balle puisse être lancée, et ce sans que la balle de plastique ne se brise tout en étant effectivement projetée, et ce suffisamment loin.

Il brisa malgré tout quelques-unes des balles en question avant de réussir à en lancer une correctement, qui partit d’ailleurs s’écraser contre l’un des murs de son atelier. Cette partie du test passée avec succès, Eizo amena son dispositif à l’extérieur de son atelier, et se plaçant sur la sorte de petite terrasse devant sa porte, orienta le canon vers une marionnette qu’il avait placé à l’occasion à quelques mètres après les escaliers descendant de la terrasse. Il actionna le dispositif, la capsule de colle partie du dispositif sans se briser, pour finalement s’écraser conte le pantin d’entrainement, le recouvrant de colle. Fier de son avancée, Eizo dû quand même nettoyer ses expériences, c’est-à-dire aller ranger son lanceur d’armes, et se débarrasser du pantin couvert de colle.

Validé

Spoiler:

Mangeant une boulette de riz, Eizo repensa à son combat contre le Chuunin renégat, il y a déjà plusieurs semaines. Plus précisément, il se souvint du moment où la tête de Sumika se fit littéralement exploser par son ennemi, ceci lorsque la marionnette tenta de déverser un torrent de flammes sur ce dernier. Le marionnettiste souhaitait faire en sorte de palier à ce genre situation, c’est-à-dire une situation dans laquelle sa marionnette se retrouverait physiquement incapable d’activer un de ses mécanismes. Repensant au cas précis du lance-flamme, Eizo réussi à trouver une idée, qu’il se prépara à mettre en application.

En chantonnant presque, il débarrassa le bureau de son atelier afin de le laisser vide, et il étala à sa surface un de ses pantins d’entrainements, celui-ci fraichement conçu. Se saisissant dans une de ses caisses d’une bombonne de gaz pleine, le modèle qu’il utilise habituellement pour concevoir des lance-flammes, il la fixa à l’intérieur du torse du pantin, séparée du reste de la cavité par une planche en bois, afin que le gaz ne parte pas à l’intérieur du pantin une fois la valve ouverte. Au même niveau dudit torse, Eizo installa des lamelles de bois amovibles, pouvant être ouvertes ou fermées à souhait par le marionnettiste. Le principe du mécanisme vient, à partir de là, de lui-même : Eizo ouvre, en manipulant la marionnette, la valve de la bombonne de gaz et les panneaux de bois, le gaz se répands en un nuage inflammable, et même si la marionnette est détruite, le gaz continue de se répandre. De là, il ne suffit plus qu’à provoquer une étincelle, ce qui est bien sur très facile à réaliser, et le tour est joué. Le seul problème résiderais dans les dégâts cause à la marionnette au milieu de l’explosion. Bien qu’elle puisse s’éloigner, le tout perdrait son effet de surprise.

En quête de résoudre ce problème, Eizo passa le reste de son après-midi d’abord à livre des livres traitant de chimie, et ensuite à élaborer une solution ignifugeante avec laquelle traiter le bois de ses pantins. Une fois avoir mis au point une solution test, il l’appliqua sur sa marionnette, et parti jusqu’à l’un des terrains d’entrainement d’Iwa pour y tester son nouveau mécanisme, enfin surtout son prototype de solution ignifugeante.

Il enclencha donc le mécanisme, le gaz se répandit en un nuage autour de la marionnette, et Eizo lui fit faire une étincelle, laquelle enflamma le nuage de gaz qui enveloppait l’homme de bois. Une fois les flammes dispersées Eizo s’approchât de la marionnette, et pu constater satisfait qu’elle n’avait pas l’air d’avoir été endommagée par l’explosion.

Validé