Entraînements mécanismes Eizo

Spoiler:

Ces derniers jours, Eizo s’ennuyait. Il avait envie de mettre au point un nouveau mécanisme, mais aucune idée ne parvenait à son esprit. Du moins, aucune applicable de manière réaliste. Ceci le frustrait, et finalement la solution lui vient une nuit alors qu’il n’arrivait pas à s’endormir : il n’avait qu’à tenter de mettre en application l’une de ses idées peu vraisemblables, et même s’il n’y parvenait pas, ceci lui permettrait d’apaiser son esprit.

Il entama donc de dessiner des plans, ceux d’un petit lanceur à fusée de feu d’artifice. Le principe était tout simple, une petite cavité (qui peut d’ailleurs au besoin être agrandie pour améliorer sa capacité de stockage) en bois est placé quelque part sur le pantin, et dedans est stockée une version réduite d’une des fusées citées précédemment. Au bout de la cavité se trouve un panneau amovible qui peut être ouvert à volonté par le marionnettiste qui, au moyen d’un allumeur installé dans la cavité, peut également entamer le lancement de la fusée. Au plus Eizo travaillait sur ses plans, au plus il trouvait que le projet pouvait être réalisé. Et sur cette idée, il se mit à élaborer un prototype sur un de ses pantins d’entrainement. Une fois la mise au point du prototype terminée et quelques fusées tests fabriquées, Eizo se plaça juste devant la porte d’entrée de son atelier avec la marionnette équipée du mécanisme test, et décida de voir ce que valais réellement son invention avec un petit spectacle de feux d’artifices.

Il fit lever le bras à sa marionnette, et enclencha son mécanisme ; immédiatement une fusée parti en l’air en faisant le bruit caractéristique de ce genre de fusées. Elle explosa en l’air en éclats de lumière verts (Eizo s’était en effet amusé à faire de jolis feux d’artifices puisqu’il s’agissait des fusées tests. Il avait donc en parallèle fait de courtes recherches concernant la fabrication des feux d’artifices). Bref, le dispositif semblait fonctionner à merveille, et lorsque la seconde roquette fut tirée, Eizo admira en contrebas les visages intéressés des quelques passant, et affichant un faux sourire il rentra à nouveau chez lui, avant de s’écouler de fatigue sur son fauteuil, sur lequel il avait d’ailleurs mis des coussins, dormir sur une surface dure plusieurs jours d’affilés lui avait ruiné le dos et il commençait à s’en lasser.

Validé

Spoiler:

Ce soir-là encore, Eizo travaillait à la mise au point d’un autre mécanisme. Ou plutôt, à la mise au point d’une version améliorée d’un mécanisme qu’il avait déjà mis au point par le passé. Le mécanisme en question était tout simplement une réserve de poudre installée dans le pantin utilisée pour faire exploser celui-ci et ainsi causer à coup sûr des dégâts à la cible.

Ce qu’Eizo était alors en train de faire était tout simplement de parfaire l’efficacité du système, c’est-à-dire augmenter les dégâts produit par l’explosion. Et dans ce genre de cas, quel meilleur moyen que d’augmenter la quantité de poudre alloué pour l’explosion ? A cet effet, Eizo avait remplacé la petite cavité utilisée normalement par l’entièreté du creux dans le torse du pantin. Il ne suffisait cependant pas de remplir ledit creux de poudre, et Eizo, pour son prototype, avait auparavant doublé l’intérieur du torse du pantin utilisé pour tester le dispositif d’une boîte en bois de la forme du torse, conçue afin d’être sûr que la poudre ne quitte pas l’enclos dans lequel on la met. Et après cela, venait justement le remplissage. Cela prenait par ailleurs énormément de poudre pour remplir le torse, et ceci était évident, et comme le marionnettiste n’en avait pas assez, il avait dû suspendre son travail pour aller en acheter des quantités supplémentaires.

Enfin bref, une fois son œuvre accompli et le pantin équipé, ainsi qu’après avoir dument observé afin de voir si la poudre ne fuyait pas de la cavité à l’intérieur du torse, Eizo quitta son atelier avec le pantin le suivant (c’est en effet plus pratique de manipuler la marionnette que de la porter), ceci dans le but de rallier un terrain d’entrainement, et un le plus loin possible d’habitations, étant donné la nature du test, d’autant plus qu’il était déjà dix heures du soir passées.

Il en trouva un, vide, dans un secteur de la ville rempli de bâtiments abandonnés et de terrains vagues. Se disant qu’il n’allait pas y rester éternellement, Eizo ne pris même pas la peine de jauger l’endroit, et il positionna juste loin de lui la marionnette. Avec une petite impulsion de chakra, la poudre à l’intérieur de la marionnette pris feu, et Eizo ne voulant même pas rester plus longtemps dans un quartier à l’apparence si mauvaise, reparti aussitôt l’explosion terminée.

Validé

Spoiler:

Aujourd’hui aussi, dans son atelier en face de sa table de travail, Eizo s’essayait à un nouveau design de mécanisme. Enfin, celui-là, contrairement à la majorité de ses précédentes expérimentations, il en avait en fait déjà les plans, il les reprenait d’un des « livres de recette » de son clan, auquel il n’avait eu que rarement recours. Enfin, si, récemment, il s’était servi des notes de l’un de ses aïeuls pour comprendre comment mettre au point des marionnettes à partir d’êtres humains… Mais c’est une autre histoire. Ce sur quoi il travaillait donc était un système de scie rotative, rien d’extravagant dans le principe donc.

Pour préparer le mécanisme, et ceci en suivant les plans dessinés dans son livre, Eizo avait fait appel à un forgeron pour confectionner un disque de métal. En effet, si Eizo est un véritable touche-à-tout, il est loin de savoir tout faire, et particulièrement dans ce cas-là, il n’est pas forgeron. La pensée lui avait traversé l’esprit une fois, c’est vrai, mais il l’avait vite chassé de son esprit, puisqu’il avait déjà les mains pleines entre ses pantins, la médecine (et chimie), et ses menus talents de tisseur.

Enfin bref, ce disque de métal, il le monta entre de tiges de métal, elles même attachées fermement au bras du pantin d’entrainement qu’Eizo utilisait pour tester le mécanisme. Au passage, toujours en suivant les instructions, le marionnettiste mis au point, par un système de ressort, un moyen pour le disque métallique d’être caché à l’intérieur du bras, et d’en sortir lorsqu’Eizo les activerais. Quant au moyen de rotation de la scie, il s’agissait simplement d’un petit rotor installé au bout de l’une des tiges de métal, et alimenté par une petite batterie cachée à l’intérieur du bras, celle-ci reliée au rotor par un simple fil électrique.

Pour les tests, le marionnettiste ne s’embêta pas à rallier un terrain d’entrainement, et se contenta d’activer le mécanisme sur la marionnette allongée sur l’atelier. Il fit d’abord tourner le disque doucement, afin de voir si celui-ci était suffisamment bien fixé à ses attaches, avant de déployer la pleine force de son mécanisme. Tout se passa sans encombre, et il termina son œuvre simplement en recopiant les plans de son livre à son carnet de notes personnel.

Validé

Spoiler:

Les récentes avancées d’Eizo en ce qui concerne le lanceur d’armes, c’est-à-dire le remaniement dudit lanceur pour qu’il puisse tirer des fusées de feu d’artifice, avaient ce jour-ci inspirés un peu le marionnettiste, et il travailler sur un autre moyen d’employer le dispositif. Avant sa pause déjeuner et ce pendant toute la matinée (enfin quelques heures), il avait écrit sur papier plusieurs idées, et une fois en avoir eu une vingtaine, il avait exclu du lot les plus farfelues et celles qui l’intéressaient le moins et enfin il les avait pliées, jetées dans un saladier, et mélangées pendant deux bonnes minutes. Après quoi, il avait pris au hasard un des quelques quinze papiers restant, et avait choisi l’idée écrite dessus comme étant le projet sur lequel il allait travailler durant le reste de sa journée. Oui, c’est plutôt nul comme moyen de choisir des projets de travail.

Enfin bref, jugements mis à part, l’idée qu’il avait tiré au sort était celle d’un lanceur de pointes en métal. Eizo aimait bien l’idée, ça faisait moins de bruit qu’un lanceur d’armes, et ça avait plus de chances de surprendre la cible visée. Et, le lanceur sur lequel il était en train de travailler avait également subit plusieurs modifications. Il avait déjà été réduit pour être à peu près de la même taille que le caisson utilisé pour le lanceur de fusées. Ensuite, les aiguilles sont stockées dans un compartiment séparé du caisson de lancement par une paroi en métal, ouverte en haut. Une plaque soulevée par un piston activable à souhait par le marionnettiste poussait les aiguilles dans le caisson cité précédemment, et là elles étaient projetées à l’extérieur par le même poids de métal utilisé dans un lanceur d’armes classique. Les pointes de métal sont disposées de telle sorte qu’une dizaine seulement arrive dans le caisson de lancement à chaque activation du piston, et sont projetés par rafales de dix à l’ennemi.

Une fois donc avoir mis au point le mécanisme et l’avoir monté sur un pantin vide, Eizo effectua un test rapide, à cet effet il fit se relever la marionnette, et actionna le mécanisme en la faisant viser un des cartons vides de la pièce. Tout se passa sans problèmes, le lanceur marchait à merveille, et le marionnettiste pu rajouter les plans du mécanisme à son carnet de notes.

Validé