Les missions rang C d'Akira

Ordre de mission:

Dès que j'eus terminé mon entraînement à ma technique Doton, je pris la direction du bureau de notre Kage. Au rez-de-chaussé était présent un tableau de missions. Je me dirigeais vers celles de rang C et saisit un ordre de mission plutôt calme, sans combats. J'étais déjà assez fatigué de ma journée d'entraînement. Je choisis donc une mission en rapport avec les enfants. Après tout, j'aimais bien les enfants. Qu'y avait-il de plus noble que secourir des enfants ? Un groupe de mômes avaient jouer à cache-cache au niveau de la plage il y a peu. Seulement, deux étaient actuellement portés disparus.

- Je n'ose pas imaginer l'état de stress des parents !

Sans attendre une seconde de plus et voyant le soleil se coucher, je partis en direction de la plage afin de retrouver ses deux enfants. J'étais tout de même assez surpris : comment pouvait-on perdre des enfants ? Qui plus est, la plage était d'une taille raisonable : on en faisait le tour en même pas une heure. Franchement, il fallait avoir un problème mental. Ce que j'étais loin de m'imaginer, c'est qu'en réalité, c'était les enfants qui avaient un problème mental.

L'air frais de la plage me ramenait à mes pensées une fois arrivé à la destination voulue. Fort heureusement ou mes pieds en auraient soufferts : un crabe n'était qu'à deux pieds de moi. Je commençais mes recherches ; mais le bruit m'inquiétait déjà : rien. Il n'y avait que le bruit des vagues ainsi que quelques mouettes au sommeil difficile. Puis, après une dizaine de minutes de recherches, je tombais sur un monticule plus grand que les autres. Je me dépêchais de le déterrer, un mauvais pressentiment faisant surface. Je doutais. Que cachais réellement ce sable ? J'avais eu raison d'écouter mon instinct : un jeune garçon dormait là-dessous ! Il était visiblement assomé. Un maître du sable à un si jeune âge ! Je le laissais respirer le pauvre, mais le laissais là pour partir à la recherche du second enfant. Je retrouvais le second enfant un peu plus loin, dans les même conitions que le premier.

Je décidais de les ramener au bureau du Kage, là ou quelqu'un attendrait afin de les ramener chez eux. Je décidais de rédiger un rapport à propos de cet étrange évènement, concluant qu'un ninja maîtrisant le sable les avaient peut-être attaquer. Je ne poussais pas plus loin les recherches, ce n'était pas ma mission. J'en pris d'ailleurs une nouvelle avant de sortir, voyant qu'il faisait encore jour dehors. Je sentais que j'allais gagner un peu d'argent aujourd'hui, et celà pour le plus grand bohneur de mon porte-feuille qui commençait à se vider.

Ordre de mission:

Ordre de mission:

Aujourd'hui, j'avais décidé de commencer par mes missions avant de m'entraîner à la maîtrise de ma technique. J'avais l'intention de prendre des missions plutôt dangereuses, comparées à celles d'hier qui se trouvaient assez simple avais-je envie de dire. Comme chaque jour, je commençais ma journée par un petit déjeune – ne jamais se battre le ventre vide ! - puis parti chercher mon ordre de mission au bureau de mon kage. Une mission m'interpella : dans mon esprit de protecteur attitré de la population – je ne supportais pas la douleur et l'injustice sur des civils, j'avais remarqué tout de suite la mission qui se révélait la plus dangereuses pour des non-ninjas. Une meute de loup s'était installé dans une caverne, sur un versant de la montagne. Je devais aller les chasser. Non seulement ils étaient dangereux pour la population mais également pour nos bétails et nos récoltes.

Pour ne rien vous cacher, ce fut la première partie de ma mission qui fut la plus épuisante et pourtant la moins prestigieuse : trouver leur repère. L’ascension de la montagne était compliquée et de nombreuses roches gênaient ma montée. Seulement, il n'était pas question ici que d'escalader, sinon cela aurait été trop simple : il fallait escalader plusieurs fois à plusieurs endroits différents. Effectivement, je ne trouvais pas la caverne si facilement ! Ainsi donc, j'escaladais une pente avant de me laisser glisser. Et tout en glissant, je devais observer si je ne voyais pas de caverne.

Ce ne fut qu'au troisième versant de montagne que je trouvai enfin cette caverne. Elle avait été creusée depuis longtemps à cause des variations météorologiques. De nombreux stalactites de pierre  menaçaient de tomber du plafond. Je dus marcher pendant quelques minutes, éclairé seulement d'une torche que j'avais allumé à l'aide d'une boule de feu. Arrivé au fond de la grotte, je trouvais enfin mes cibles.

Quatre loups en plein dans la fleur de l'âge me faisait face. Ils possédaient un pelage gris et aucun signe distinctif : il ne s'agissait pas de loup ninjas mais de simples loups. Ils étaient séparés en deux groupe, les deux étant constitués de seulement deux loups. On aurait dit deux couples. Je m'approchais d'eux sans chercher à cacher mes pas, trop naïf que je suis, émerveillé par leur beauté.

- Ne craignez rien, je ne vais pas vous faire de mal. Je désire simplement que vous partiez… Vous comprenez ?

Seulement, j'ignorais tout ce jour là du danger que représentaient ces majestueuses bêtes sauvages, et aussitôt avais-je terminé de parler que malencontreusement je fis tomber ma torche, plongeant la caverne dans le noir. Mais j'entendis les grognements des bêtes se rapprocher peu à peu de moi et je pris peur, commettant mon premier meurtre. Effectivement, je composais les mudras d'une technique Katon que je connaissais bien.

- Katon Endan !

Après avoir prononcé le nom de ma technique – cela aidait à canaliser le chakra – je mis mes mais à ma bouche et soufflait. Aussitôt, un brasier de feu sortit de ma bouche tel le souffle d'un dragon et vint toucher les loups de plein fouets. Je continuais à cracher encore et encore. Au bout de quelques secondes, seules les odeurs de chair et de cuir grillées se faisaient encore sentir. Je ne pus retenir un haut-le-cœur et vomis, horrifié d'avoir commis un meurtre. Je partis en courant, tentant de m'éloigner le plus possible du massacre que j'avais commis, partant écrire sur mon compte-rendu de missions que les loups n'étaient plus une menace.

Ordre de mission:

C'était toujours perdu dans mes pensées que je pris un nouvel ordre de mission sur le tableau d'affichage. À dire vrai, je n'avais même pas lu la consigne avant de quitter le bureau du kage. Je me dirigeais en premier lieu en direction de mon restaurant rapide préféré afin de me restaurer : la faim se faisait sentir en même temps que le soleil atteignait son zénith. Après un bon repas – qui allégea grandement mon porte-monnaie – je sortis du restaurant et lut enfin la mission qui m'était décernée.

Je constatais que la mission n'aurait lieu que plus tard dans l'après-midi, à la sortie des cours : cela faisait depuis quelques jours dorénavant qu'un adulte coinçait un petit groupe d'enfants à la sortie de l'école. Je partis donc m'entraîner parfaire ma technique Doton commencer la veille et poursuivrais cette mission un peu plus tard.

Mon entraînement eut porté ses fruits pile à l'heure, un peu avant la sortie des classes. Je partis donc en direction de l'académie et attendis quelques minutes que l'heure soit à la sortie des classes. Les premiers enfants sortirent tous en même temps : il aurait été trop risqué d'en enlever un groupe à présent. Seulement, vers la fin, je vis trois enfants peu rassurés partir avec un adulte plutôt âgé, avec des cheveux et une barbe noire.

J'avais eu le temps de réfléchir cette après-midi à l'acte que j'avais commis ce matin. J'avais réaliser qu'ôter la vie une première fois était compliquée, mais que se ne serait pas la dernière fois que je le faisais. Beaucoup méritait de mourir, toutes les personnes faisant du mal à vrai dire. Je devais obéir aux ordres, même si cela en envoyait au meurtre. J'étais un ninja, pas un philosophe. Que ce soit une mission suicide, meurtrière, combative ou diplomatique. Et actuellement, c'était une mission entre le troisième type et le quatrième.

Dans une petite ruelle, je voyais l'homme menacer les trois enfants de son couteau et les enfants sortir leur argent. Je n'allais pas le laisser faire. Je n'aimais déjà pas que l'on maltraite un civil sans défense – mais je savais calmer mes ardeurs – mais pour ce qui est des enfants, c'était trop ! Après quelques mudras, un clone de terre fut créer. Il fut charger de courir à toute vitesse vers l'homme puis de lui donner un coup d'épaule afin de le désarmer. Une fois son couteau à terre, j'accourus et lui fauchais les pieds, le faisant tomber à terre.

- Allez-y les enfants, fuyez ! Vite !

Les enfants ne se firent pas prier et partirent tous dans une direction chacun, vers chez eux espérais-je. Mais je n'en avais pas fini avec le salopard à terre. Je m’accroupis, lui saisis le col et le mis au niveau de mon visage et lui cracha dessus.

- Que jamais je ne te revois menacer un plus faible que toi ! Je sais que je ne suis pas censé blesser sérieusement les civils, mais je n'hésiterais pas une seconde si je revois ta sale gueule.

Puis je partis faire mon rapport sans parler de mon excès de violence, pressé d'obtenir ma paye.

Ordre de mission:

C'est en me levant ce matin, plein de bonnes résolutions, que je compris que je me devais de reproduire le schéma que j'avais fais la veille : faire une mission le matin, me reposer un peu lors de ma pause le midi puis aller m'entraîner pour enfin faire une seconde mission en soirée. Suivre ce schéma… Tout du moins tant que je n'avais que des missions de faible rang ! Faire des missions rang A ou S prendraient bien plus de temps que cela. Quoi qu'il en soit, je pris un petit déjeuner léger avant de partir en direction du bureau du Kage. J'avais légèrement changer mes habitudes afin de mieux résister à cette matinée : j'avais allégé mon petit déjeuner vis à vis des efforts qui allaient suivre et ne m'étais point habillé de mon habituelle cape mais de simples vêtements civils de sport.

Effectivement, j'avais repéré une mission la veille qui s'avérait n'être que peu prestigieuse mais qui me correspondait tout à fait : je devais aller chercher de rares œufs sur un falaise en bord de mer pour le plus prestigieux restaurant d'Oto. Ainsi, j'allais permettre à ce restaurant de perdure et j'allais donc sauver la population de Oto, ce qui était mon vœux le plus cher : protéger et améliorer la vie d'innocents civils qui n'ont pas demander à naître dans un monde de guerre et de violence.

Je partis donc au pas de course en direction de la mer. Mon voyage prit une petite demie-heure tout de même. Effectivement, le restaurant étant à l'intérieur d'Oto… Mais pas la mer ! Elle n'était pas loin du village, non, mais cela prenait un petit bout de temps tout de même à pieds. Je n'étais pas à cheval, moi ! Une fois arrivé à la mer, je cherchais d'abord à localiser la falaise. Je pris quelques minutes supplémentaire afin de la trouver. Figurez-vous que cette plage est grande, elle ne mesure pas qu'un petit mètre, loin de là !

À vrai dire, nombre de civils étaient présents de si bonne heure. Il s'agissait certainement du site de tourisme le plus prisé de la région. Je ne reconnaissais le visage que de quelques uns : d'autres étaient présents. Ils ne devaient même pas avoir conscience que le village caché du pays du son se trouvait prêt de là. Je sentais le regard des villageois sur moi, me scrupter avec méfiance. Seuls ceux qui venaient de mon village caché savaient que j'étais quelqu'un de bien. Les autres me fixaient avec méfiance, comme si j'allais m'attaquer à eux alors que mon souhait le plus cher était de les protéger.

- Vous allez arrêter de me fixer, oui ?

Je pénétrais dans la mer. Les jambes dans l'eau jusqu'aux genoux, je longeais le long de la falaise en regardant vers le ciel. Après quelques minutes ainsi, je vis un nid d'oiseaux logé quelques mètres plus haut, sur une branche. Les œufs étaient blancs avec des points rouges, signe de leur rareté. Je décidais de mettre en œuvre le premier exercice que l'on m'avait enseigné à l'école ninja pour apprendre la maîtrise du chakra : mettre mon chakra dans mes pieds afin de les rendre adhérant !

Je pus ainsi escalader la paroi de la falaise pendant quelques mètres avant de me saisir du nid contenant une dizaine d'oeufs. Je me laissais reglisser le long de la falaise, mes pieds toujours pleins de chakra. Une fois à environ deux mètres de haut, je sautais afin de descendre plus vite. Une fois mes pieds au sol, je laissais le chakra se dissiper dans l'air. Je me dépêchais de rentrer afin de rendre les œufs à leur propriétaire puis parti faire mon rapport.